Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.
Archives
2 octobre 2015

25 août 1914.

149e_groupe

Le 149e R.I. à dû abandonner une position fortement retranchée du côté de Neuf-Maisons dans l’après-midi du 24 août, en raison de l’avancée allemande.

Le 1er bataillon du 149e R.I. a pris position au sud-ouest de Thiaville.

Les 2e et 3e bataillons du 149e R.I. ont effectué un mouvement de retraite jusqu’à Ménil-sur-Belvitte.

Pour mieux comprendre les évènements qui vont se dérouler pour le 149e R.I. durant cette journée du 25, il va falloir les séparer en deux parties distinctes. Une première partie sera consacrée au 1er bataillon, la seconde aux 2e et 3e bataillons du régiment.

Du côté du 1er bataillon du 149e R.I.

Ce bataillon constitue avec le 3e bataillon du 109e R.I., le 1er bataillon du 158e R.I. et le 61e B.C.P., un groupement qui se trouve directement sous l’autorité du général Pillot, l’officier responsable de la 85e brigade.

Toutes ces troupes occupent, depuis la veille au soir, une position autour et dans la commune de Fagnoux.

Fagnoux

Les compagnies du capitaine Lescure tiennent les extrémités des mamelons qui limitent la vallée du ruisseau des Grands Faings. Quelques-unes des sections se sont installées dans les premières maisons du petit village.

Le gros du 3e bataillon du 109e R.I. est positionné sur les pentes orientales du mamelon au sud de la Chapelle. Certaines de ses compagnies sont tenues en réserve et en soutien d’artillerie sur les pentes sud de la crête cotée 323.

Le 61e B.C.P. occupe un secteur autour de la ferme Rot-à-Mocelle et le 1er bataillon du 158e R.I. est en place à Fagnoux.

Carte_1_journe_du_25_aout_1914

Legende_carte_1_journee_du_25_aout_1914

Ce groupement est attaqué par l’ennemi à 4 h 30.

Au petit jour, le bataillon du 149e R.I. abandonne ses positions pour se retirer vers la cote 323.

Les compagnies du 158e R.I. quittent Fagnoux après avoir subi un tir de batterie ennemi.

Mais il n’est pas question de se replier davantage ! Les hommes du capitaine Lescure se préparent à lancer une attaque depuis leur nouvelle position. Celle-ci se déclenche à la droite du bataillon du 109e R.I..

Des fantassins allemands viennent de pénétrer dans le petit village de Fagnoux. Les échanges de tirs sont très virulents. L’attaque française est malmenée et le 61e B.C.P. ne peut plus intervenir pour leur venir en aide. Il a quitté sa position pour  aller s’installer au nord de Ménil-sur-Belvitte. Heureusement, des éléments du 3e B.C.P. arrivent à la rescousse.

Des compagnies du 109e R.I. se sont mélangées avec celles du 1er bataillon du 149e R.I. pour grossir l’attaque qui vient d’être lancée. Hélas pour les hommes, ceux-ci vont être violemment ramenés vers l’arrière. En effet, leur flanc gauche vient d’être pris sous un violent feu d’infanterie allemande qui s’est déclenché depuis la lisière des bois et il est difficile de se protéger.

Des pièces de 75 qui se trouvent à proximité ouvrent le feu sur les Allemands. Ce soutien inattendu donne aux fantassins français la possibilité de reprendre leur avancée. Mais rien ne va comme il faut ! Les Allemands se sont infiltrés en masse à travers le bois de Saint-Pierre et la fusillade devient de plus en plus nourrie de ce côté-là. Malgré l’aide apportées par 2 compagnies du 3e B.C.P, la situation devient critique pour les hommes du capitaine Lescure et pour le 3e bataillon du 109e R.I..

Les dernières compagnies de réserve du 3e B.C.P. sont utilisées, mais il est impossible d’endiguer plus longtemps l’attaque allemande, il faut penser à se replier…

La position de Fagnoux à pu contenir l’assaut ennemi jusque vers 9 h 00. 

Toutes les unités engagées dans ce secteur effectuent maintenant un mouvement de retraite.

Les hommes du 149e R.I. passent à travers bois pour venir se rallier à l’est de Sainte-Barbe.

Carte_2_journee_du_25_aout_1914

Legende_carte_2_journee_du_25_aout_1914

Le 3e bataillon du 109e R.I. et le 1er bataillon du 149e R.I. se rassemblent autour de la cote 376 vers 14 h 00.

Un barrage des routes qui mènent à Thiaville doit être organisé. Pour répondre à cette demande, les compagnies du capitaine Lescure doivent rester sur place à la cote 376 tandis que celles du 3e bataillon  du 109e R.I. iront s’installer à la cote 423.

Carte_3_journee_du_25_aout_1914

Legende_carte_3_journee_du_25_aout_1914

Du côté des 2e et 3e bataillons

Les réservistes arrivés la veille sont répartis dans les compagnies dès 6 h 00.

Une heure plus tard, le général de la 43e D.I. demande au colonel Menvielle de quitter Ménil-sur-Belvitte. Les 2e et 3e bataillons, qui doivent se diriger sur Bazien, abandonnent aussitôt leurs cantonnements.

Le 2e bataillon se rassemble dans les vergers à l’est de Bazien face au nord en se couvrant vers la cote 374. Le 3e bataillon occupe le petit bois qui se trouve à 500 m à l’est de Bazien. Il se couvre au nord du chemin Bazien-cote 371 et à l’est vers la cote 366.

Carte_4_journee_du_25_aout_1914

Legende_carte_4_journee_du_25_aout_1914

Les fractions chargées de couvrir le rassemblement arrivent à la crête à 7 h 30. Elles sont accueillies par une vive fusillade partant de la lisière sud du bois de Glonville.

Le colonel est aussitôt appelé à la cote 371 par le général qui commande la 43e division. Il laisse le commandement de ses 2 bataillons au capitaine François qui est le plus ancien des deux commandants de bataillon.

Le colonel du 149e R.I. reçoit ses ordres du général Lanquetot qui lui demande de prendre le commandement d’un groupement composé de ses 2 bataillons et de 2 bataillons du 158e R.I. qui viennent d’être rappelés à la cote 371.

Ces quatre bataillons ont pour mission de tenir tête à des forces ennemies qui viennent d’être signalées du côté d’Azerailles et de Baccarat. Ces troupes ennemies marchent en direction de Bazien et de la cote 371.

L’engagement se poursuit à la lisière du bois de Glonville et sur la crête de la cote 366 à 8 h 00.

Un bataillon du 139e R.I., en provenance du sud-ouest, vient se mêler en travers aux 2e et 3e bataillons du 149e R.I.. Celui-ci se trouve ainsi engagé avec eux.

Un bataillon du 158e R.I. arrive à la cote 371. Le colonel lui donne pour mission de venir défendre les lisières nord du bois de la Pêche. Ce bataillon doit se relier à gauche avec le 149e R.I. vers la cote 366.

Le P.C. du colonel Menvielle est installé à la lisière sud du bois de la Pêche.

La cote 371 est attaquée par des forces ennemies arrivant par la route de Baccarat à 8 h 30.

Le bataillon du 158e R.I. qui vient à peine d’arriver dans ce secteur leur fait face. Pour l’instant, il n’y a pas de nouvelles du 2e bataillon du 158e R.I. !

Une demi-heure plus tard, le colonel Menvielle rend compte au général de la 43e D.I. que l’attaque sur la cote 371 est très énergique. Il lui fait également savoir que le bataillon du 158e R.I. ne pourra pas résister bien longtemps.

Il y a lieu d’envoyer des renforts…

Le bataillon du 139e R.I., qui avait dépassé les éléments avancés du 149e R.I., au nord de la route de Bazien, cote 371, se replie en désordre à 9 h 15, entraînant derrière lui les 2e et 3e bataillons du colonel Menvielle. Ceux-ci sont vite ralliés par leurs chefs. S’arrêtant à Nossoncourt et sur les pentes sud de la cote 376, les bataillons continuent le combat jusque vers 10 h 00 avant de se replier au sud de Ménil-sur-Belvitte.

Le responsable du 149e R.I. est toujours à son poste de commandement à 10 h 30. Le bataillon du 158e R.I. vient d’évacuer en partie le bois de la Pêche pour se replier vers Sainte-Barbe.

Le colonel Menvielle réunit à l’angle de la route au sud du bois de la Pêche, une poignée de soldats énergiques de tous les régiments. Avec l’appui d’une section de mitrailleuses du 86e R.I., ces hommes empêchent les Allemands de déboucher entre la cote 366 et le bois de la Pêche.

Une contre-attaque générale exécutée par la réserve du C.A., avec des éléments des 86e R.I. et 38e R.I., marchent sur Baccarat. Le colonel Menvielle se joint à cette contre-attaque. Mais celle-ci ne dépassera pas les pentes sud et est de la cote 366.

Cette contre-attaque reflue à travers le bois de la Pêche en direction de Sainte-Barbe.

Le colonel réunit à nouveau quelques hommes résolus à la pointe sud du bois de la Pêche. Avec ce groupe, il recommence un tir ajusté en direction du glacis qui descend de la cote 366. Il a avec lui une section du 149e R.I. qui se trouve sous les ordres de l’adjudant Chauffenne. Le caporal clairon Lambert et le capitaine Schalck, adjoint au colonel, sont aussi parmi eux.

Ces soldats parviennent à stopper la progression allemande, mais les hommes ont brûlé toutes leurs cartouches vers 11 h 30 ! Il est impossible de rester sur place. Ce petit groupe est dans l’obligation de se replier en direction de Ménil-sur-Belvitte. Le capitaine Schalck est grièvement blessé au cours de cette retraite.

Une fois arrivé à Ménil-sur-Belvitte, le colonel Menvielle s’informe de la situation des 2e et 3e bataillons.

Il rejoint les éléments alliés de ces bataillons au sud du village pour les conduire à Brû.

Carte_5_journee_du_25_aout_1914

Legende_carte_5_journee_du_25_aout_1914

La vigilance doit rester de rigueur. L’ennemi n’est pas loin… Mais les hommes espèrent avoir enfin quelques heures de répit après cette dure journée de combat.

Bien que divisé en deux fractions, le régiment combat une grande partie de la journée pour faire face à la poussée allemande, alternant posture défensive, posture offensive et repli. Le soir, le 149e R.I. est pratiquement reconstitué, les deux fractions n’étant distantes que d’une petite dizaine de kilomètres. Le régiment va malgré tout continuer d’évoluer de manière fractionnée le lendemain.

Sources bibliographiques :

J.M.O. du 109e R.I.. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N /.

J.M.O. du 149e R.I.. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 696/8.

J.M.O. du 158e R.I.. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N /.

J.M.O. de la 85e brigade. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 520/9.

« Opérations du 21e Corps d’Armée » général Legrand-Girarde, aux éditions Plon Nourrit Cie.

Historique du 149e  Régiment d’Infanterie. Épinal. Imprimerie Klein, 1919.

Les archives du Service Historique de la Défense de Vincennes ont été consultées.

La photographie de groupe de soldats du 149e R.I. est antérieure à août 1914.

Un grand merci à M. Bordes, à A. Carobbi, à É. Mansuy, à M. Porcher et au Service Historique de la Défense de Vincennes.  

25 septembre 2015

24 août 1914.

149e_R

Le 149e R.I. est installé depuis la veille dans le secteur de Neuf-Maisons pour construire une position fortement retranchée qui est censée stopper l’avancée ennemie.

Dès 5 h 00, le colonel Menvielle reçoit l’ordre d’opération générale pour la journée.

Il apprend que toutes les unités du 21e C.A. doivent rester sur place pour consolider les emplacements occupés. Dans la mesure du possible, les avant-postes devront être aussi maintenus en position.

Le soleil n’est pas encore levé… Peu importe, les « terrassiers » du 149 R.I. se remettent à l’ouvrage, il faut poursuivre le travail commencé la veille en continuant de creuser des tranchées.

Le responsable du 149e R.I. est également informé que son régiment pourrait relever le 158e R.I. pour que celui-ci puisse passer à la réserve générale si le général de division commandant le secteur en fait la demande.

La 2e partie de l’ordre général d’opération, relatif au ravitaillement en vivres et en munitions et aux évacuations, arrive entre les mains du colonel Menvielle vers 6 h 50. Il sait maintenant ce qu’il doit faire pour la journée… Mais rien ne va se passer comme prévu !

Neuf_Maisons

À 7 h 30 le capitaine Lescure reçoit l’ordre d’envoyer une de ses compagnies à la croisée des chemins se dirigeant l’un sur Pexonne, l’autre sur Fenneviller à 800 m au nord de la Pille ferme.

C’est la 2e compagnie qui est désignée pour accomplir cette mission. Une fois sur place, cette unité devra se mettre en liaison avec l’adjudant-chef Pinard, qui occupe, avec une section de la 11e compagnie, un poste établi sur la route de Pexonne vers le carrefour précité.

La 2e compagnie qui se retranche sur place doit également établir des liaisons très assurées avec le colonel du régiment.

Le général commandant la 85e brigade fait savoir au colonel Menvielle que le village de Pexonne vient d’être attaqué.

 À 8 h 35, une forte attaque allemande débouche également de la lisière sud du bois des Haies.

L’ennemi arrive à proximité de la voie ferrée. Cette information, qui vient d’être fournie par un officier d’état-major de la 86e brigade, a été envoyée au colonel par le général Pillot.

Une heure plus tard, le colonel informe le général commandant la 43e division que la position retranchée occupée par son régiment n’a pas encore été attaquée par l’infanterie. Par contre, celle-ci essuie les tirs de l’artillerie allemande qui cherche surtout à toucher les batteries françaises. Le colonel Menvielle communique au commandant du groupe d’artillerie tous les renseignements qui lui parviennent, pour qu’il puisse améliorer les tirs de ses 75.

Vers 9 h 45, le commandant du 1er bataillon du 149e R.I. informe son supérieur hiérarchique qu’il vient de recevoir l’ordre du général commandant la 85e brigade de porter son bataillon en réserve au sud de Neuf-Maisons, sur la route de Raon-l’Etape.

Une heure plus tard, le général de brigade demande par téléphone que le mouvement de ce bataillon soit stoppé au plus vite.

Le message est transmis au capitaine Lescure. Ses compagnies viennent reprendre leur emplacement premier.

À 12 h 10, le général de brigade fait savoir qu’il a fait stopper le mouvement du 1er bataillon et qu’il le conserve sous son commandement vers la maison forestière.

L’adjudant-chef Pinard et sa section ont quitté le carrefour situé à 2 km au sud de Pexonne à 10 h 45. Carrefour où ils étaient installés depuis la veille. Ces hommes ont été relevés par des éléments de la 2e compagnie. Le sous-officier Pinard fait savoir au colonel Menvielle que deux colonnes d’infanterie ennemie fortes chacune de 2 bataillons ont été signalées marchant depuis la vallée de la Plaine, en direction de la Pierre-Percée. C’est un cavalier du 4e Chasseur qui lui a fourni ces renseignements une demi-heure plus tôt.

Aux dires du même cavalier, Celles-sur-Plaine et la Pierre-Percée ne seraient plus tenues par les Français. Un escadron de uhlans a été signalé du côté de la Pierre-Percée. En outre vers 10 h 30, un maréchal des logis du 4e Chasseurs a dit à l’adjudant-chef Pinard que Badonviller n’était plus entre les mains des fantassins français et que les batteries de 75, qui étaient installées au sud de Badonviller, avaient dû se retirer.

Le sous-officier Pinard a, du reste, vu plusieurs batteries avec des échelons qui se sont repliés par le chemin de crête qui aboutit à 2500 m au sud-est de Neuf-Maisons. Les canons d’une batterie sont restés sur place.

L’adjudant-chef Pinard a aussi aperçu des petits groupes du 21e B.C.P. en provenance de Pierre-Percée, qui battaient en retraite à travers les petits bois où il se trouvait.

Le colonel Menvielle rédige un compte-rendu à partir de toutes ces informations pour les adresser au général de brigade. Il est 12 h 55.

Carte_1_journee_du_24_aout_1914

Legende_carte_1_journee_du_24_aout_1914

Un ordre est donné au lieutenant Petijean à 13 h 00. Cet officier qui commande la 1ère section de mitrailleuses doit se tenir prêt, si nécessaire, pour contenir une attaque d’infanterie et de cavalerie qui pourrait déboucher de Vacqueville et de ses environs sur Veney et Neuf-Maisons. Le lieutenant Petijean fait savoir à ses supérieurs que le 109e R.I. a complètement abandonné ses tranchées.

Le commandant François reçoit l’ordre d’envoyer la section de la 6e compagnie,qui est actuellement placée en renfort, faute de place, dans les tranchées. Cette section vient s’installer à la gauche de la 1ère ligne, dans  la 1ère tranchée qui a été évacuée par le 109e R.I..

Le général Pillot donne l’ordre de retraite à 13 h 45. Le colonel Menvielle doit prendre le commandement d’un détachement composé des 2e et 3e bataillons du 149e et du 4e groupe d’artillerie de campagne du 21e C.A..

Un quart d’heure plus tard, le chef du 149e R.I.envoie à ses 3 chefs de bataillon et au commandant du 4e groupe d’artillerie de campagne du 21e C.A., l’ordre de repli concernant la marche du 109e R.I. et des 2 bataillons du 149e R.I..Ce groupe doit partir de la maison forestière puis passer par Clairupt. La retraite s’effectue par Thiaville. Le mouvement de repli commencera sur ordre du colonel en 2 échelons.

Carte_2_journee_du_24_aout_1914

Legende_carte_2_journee_du_24_aout_1914

Le régiment se rassemble dans le petit village de Fagnoux, à 1200 m au sud-ouest de l’église de Thiaville à 18 h 30.

Dix minutes plus tard, le colonel Menvielle se dirige avec ses 2e et 3e bataillons sur Ménil.

Le lieutenant-colonel Escallon et le 1er bataillon du régiment sont désignés pour faire partie d’un groupement directement sous l’autorité du général Pillot. Les hommes du capitaine Lescure ont pour mission de défendre le passage de la Meurthe par le pont de Thiaville.

Les 1ère, 2e, 3e et 4e compagnies bivouaquent en arrière des tranchées au nord de Fagnoux.

Les 2e et 3e bataillons du 149e R.I. arrivent à Menil-sur-Belvitte vers 20 h 00. Ils sont attendus par un détachement de réservistes en provenance du dépôt de Langres. Ces 250 hommes, qui sont sous les ordres du capitaine Ravon, vont servir à combler les pertes d’Abreschviller.

Le bivouac du 1er bataillon est canonné pendant la nuit par les Allemands.

Sources bibliographiques :

J.M.O. du 149e R.I.. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 696/8.

J.M.O. de la 85e brigade. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 520/9.

J.M.O. de la 86e brigade. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 520/13.

« Opérations du 21e Corps d’Armée » général Legrand-Girarde, aux éditions Plon Nourrit Cie.

Historique du 149e  Régiment d’Infanterie. Épinal. Imprimerie Klein, 1919.

Les archives du Service Historique de la Défense de Vincennes ont été consultées.

La photographie de groupe de soldats du 149e R.I. est antérieure à août 1914.

Un grand merci à M. Bordes, à A. Carobbi, à É. Mansuy, à M. Porcher et au Service Historique de la Défense de Vincennes. 

18 septembre 2015

23 août 1914.

8e_compagnie

Le 149e R.I. cantonne à Badonviller depuis la veille. La dernière des compagnies qui manquait encore à l’appel a rejoint le régiment vers 2 h 00. Il n’y aura pas de sommeil réparateur pour ces hommes ! En effet, le 149e R.I. maintenant au complet, doit se tenir prêt à partir dès 6 h 00 !

Un quart d’heure plus tard, les trois bataillons du colonel Menvielle s’apprêtent à quitter Badonviller pour prendre la direction de Neuf-Maisons. C’est le 1er bataillon qui ouvre la marche. Le 3e bataillon est le dernier des bataillons à quitter les lieux de cantonnement. Ce sont des hommes épuisés par les évènements des journées précédentes qui traversent les villages de Fenneviller et de Pexonne.

Mais il n’est pas encore l’heure de penser au repos !

Le régiment prend une formation de rassemblement articulé à 500 m au nord-est de la cote 326, à cheval sur la route Pexonne-Neuf-Maisons à 7 h 30. Le 1er bataillon se place à l’est de la route. Le 2e bataillon et le 3e bataillon se positionnent à l’ouest en seconde ligne.

carte_1_journee_du_23_aout_1914

Legende_carte_1_journee_du_23_aout_1914

À peine arrivés, les hommes du colonel Menvielle sont aussitôt mis sous les ordres du général Pillot. Le 149e R.I. va devoir former un groupe autonome avec le 109e R.I., le 61e B.C.P. et deux groupes d’artillerie de campagne du 21e C.A..

Cet ensemble de soldats reçoit l’ordre de construire une position fortement retranchée aux alentours de Neuf-Maisons. Il faut absolument que le 21e C.A. puisse stopper l’avance ennemie.  

Mais pour se mettre à l’ouvrage, il faut de l’outillage et celui-ci manque !

La 6e compagnie du lieutenant Pretet est désignée pour retourner au village de Pexonne. Elle va devoir réquisitionner toutes les pelles, pioches et haches qui vont être trouvées.

Pexonne

Le colonel Menvielle accompagne le général de brigade pour effectuer une reconnaissance de la zone qui vient de lui être attribuée. Le secteur du détachement du général Pillot est divisé en deux parties.

Le 149e R.I. reçoit pour mission d’organiser le secteur n° 1 qui se trouve à droite. Celui-ci s’étend de la lisière ouest de la forêt du Grand Renclos à la route Neuf-Maisons-Pexonne incluse.

Vers 10 h 30, le colonel emmène ses chefs de bataillon et ses commandants de compagnies sur les lieux pour faire la répartition entre les 12 compagnies.

Le 3e bataillon prend place à droite pour couvrir un groupe du 59e R.A.C.. Le 2e bataillon s’installe au centre et le 1er bataillon se positionne à gauche à cheval sur la route.

Carte_2_journee_du_23_aout_1914

Legende_carte_2_journee_du_23_aout_1914

Les compagnies commencent le travail une heure plus tard.

À 14 h 30, le responsable du 149e R.I. reçoit un ordre du général de brigade, qui lui demande d’organiser la position.

Vers 15 h 15, le colonel Menvielle est informé de l’arrivée imminente du 109e R.I. Ce régiment, en provenance de Celles, se dirige vers Neuf-Maisons. Il doit passer par le Lourre et la Forge.

Le poste de secours du 149e R.I. est installé au sud de la cote 385, sur la route de Neuf-Maisons-Raon-l’Étape.

Les hommes cessent le travail vers 16 h 00.

L’ordre de bivouac pour la nuit est communiqué aux compagnies un quart d’heure plus tard.

Après les marches, les travaux et le manque de sommeil, la fin de cette journée peut enfin permettre un peu de repos aux soldats du régiment. Repos qui sera de courte durée. Mais ça, les hommes ne le savaient pas encore !

Sources bibliographiques :

J.M.O. du 149e R.I.. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 696/8.

J.M.O. de la 85e brigade. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 520/9.

J.M.O. de la 86e brigade. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 520/13.

« Opérations du 21e Corps d’Armée » général Legrand-Girarde, aux éditions Plon Nourrit Cie.

Historique du 149e  Régiment d’Infanterie. Épinal. Imprimerie Klein, 1919.

Les archives du Service Historique de la Défense de Vincennes ont été consultées.

La photographie de groupe de soldats du 149e R.I. est antérieure à août 1914.

Un grand merci à M. Bordes, à A. Carobbi, à É. Mansuy, à M. Porcher et au Service Historique de la Défense de Vincennes. 

11 septembre 2015

22 août 1914.

149e_R

La veille, de violents combats se sont déroulés au nord d’Abreschviller, à l’intérieur et à proximité du bois de Voyer.

Plusieurs compagnies du 149e R.I. ont été engagées. Les 2e et 3e bataillons du régiment n’ont pas réussi à se maintenir sur leurs positions. Ils ont dû se replier en hâte, sous la protection de la 10e compagnie.

Dans la soirée du 21 août, une grande partie du régiment cantonne à Val-et-Châtillon.

Peu avant 5 h 00, le 1er bataillon reçoit l’ordre de porter ses compagnies aux avant-postes de Saussenrupt. Trois heures plus tard, les hommes du capitaine Lescure se mettent en route après avoir fait le plein en vivres et en munitions.

Carte_1_journee_du_22_aout_1914

Legende_carte_1_journee_du_22_aout_1914

La 1ère compagnie s’installe sur le mamelon qui se trouve à 500 m au nord du château de Saussenrupt, face au nord-nord-est. La 2e compagnie prend position sur le mamelon à 600 m à l’est de Saussenrupt, face à l’est. La 3e compagnie s’établit vers la-Belle-Charmille face à l’est et au sud-est. La 4e compagnie et les sections de mitrailleuses sont en réserve à Saussenrupt, à cheval sur la route de Cirey-sur-Vezouze, au débouché ouest de la localité.

Le reste du régiment qui occupe la partie sud du village de Val-et-Châtillon est protégé par un bataillon du 158e R.I. au nord et au nord-est.

Val_e_Chatillon

Des reconnaissances signalent une colonne ennemie en provenance de Bertrambois. Le colonel Menvielle est informé de la situation par l’état-major de la brigade.

Les unités du régiment doivent se tenir prêtes à reprendre les armes dès le premier signal.

À 14 h 10, les 2e et 3e bataillons du régiment reçoivent l’ordre de défaire les fusils pour se diriger vers le ravin est de Val-et-Châtillon.

Les hommes du colonel Menvielle partent de l’église du village. Ils prennent une formation de rassemblement, face au nord.

Les compagnies doivent se couvrir mutuellement, tout particulièrement à l’est du côté des bois. Elles doivent également pousser des reconnaissances pour reconnaître le chemin qui les porteront en direction de la rive gauche de la Vezouse.

Vingt minutes plus tard, les compagnies des 2 bataillons reçoivent l’ordre de se porter sur la rive gauche de la Vezouse, à cheval, sur la route de Bréménil.

Les 9e et 10e compagnies sont en 1ère ligne. La 10e occupe le nord de la route face au nord-est. La 9e est au sud.

Les 11e et 12e compagnies sont en 2e ligne. La 11e s’installe près du carrefour 364 et la 12e au sud de la route.

Les 5e, 6e et 7e compagnies sont en formation de rassemblement articulé à la corne nord-ouest du bois de Quimont. La 8e compagnie s’installe le long du chemin qui longe le bois de Quimont au sud. Une section de cette compagnie est désignée pour aller protéger le pont qui se trouve près de la scierie de Noroy. Ce pont doit être emprunté par deux bataillons du 158e R.I. qui viennent de quitter les pentes sud-est de Val-et-Châtillon.

Vers 19 h 00, le colonel Menvielle reçoit un compte-rendu rédigé de la main du capitaine Lescure. Celui-ci lui fait savoir qu’il a été attaqué par des forces ennemies supérieures en nombre, qu’il a estimé à environ un régiment. Les compagnies du 1er bataillon ont dû retraiter par Belle-Charmille et le ravin de la maison forestière.

Cinq minutes plus tard, le responsable du 149e R.I. reçoit un nouvel ordre émanant de la 85e brigade qui lui demande de se porter avec l’artillerie de campagne vers les Chamois, à 800 m au nord de Badonviller, afin de constituer la réserve de C.A..

Les nouvelles consignes sont communiquées aux responsables des compagnies qui doivent rallier le commandement des bataillons à 20 h 00. Ils se mettent aussitôt en marche en suivant un itinéraire qui passe par le bois Quimont et Bréménil.

Les 2 bataillons arrivent aux Chamois vers 21 h 15 où de nouveaux ordres les attendent. Ils doivent venir cantonner dans la partie est de Badonviller. Il faut prévoir également un poste de section au coude de chemin de fer à 2500 m au nord-est du village.

Carte_2_journee_du_22_aout_1914

legende_carte_2_journee_du_22_aout_1914

Le 1er bataillon qui vient de se reconstituer a subi quelques pertes. Les 1ère, 2e et 4e compagnies du capitaine Lescure rallient le régiment à l’entrée de Badonviller vers 22 h 00. La 3e compagnie n’arrivera que le lendemain à 2 h 00.

Les hommes s’installent dans leurs nouveaux cantonnements à partir de 23 h 00. Le ravitaillement en viande fraîche n’a pas pu se faire. Il faut se contenter de la nourriture en conserve.

                                       Tableau des tués pour la journée du 22 août 1914

                       Tableau des blessés et des disparus pour la journée du 22 août 1914

   Sources bibliographiques :

J.M.O. du 149e R.I.. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 696/8.

J.M.O. de la 85e brigade. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 520/9.

J.M.O. de la 86e brigade. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 520/13.

«  Opérations du 21e Corps d’Armée » Général Legrand-Girarde, aux éditions Plon Nourrit Cie.

Historique du 149e  Régiment d’Infanterie. Épinal. Imprimerie Klein, 1919.

Les archives du Service Historique de la Défense de Vincennes ont été consultées.

La photographie de groupe de soldats du 149e R.I. est antérieure à août 1914.

Un grand merci à M. Bordes, à A. Carobbi, à É. Mansuy, à M. Porcher et au Service Historique de la Défense de Vincennes.

25 octobre 2014

20 août 1914.

Photographie_de_groupe_1_annee_1909

Le régiment est mis en alerte à partir de 4 h 00. Il reste installé dans sa formation de bivouac à Abreschviller qu’il occupe depuis le 19. Le 149e R.I. doit se tenir prêt à partir au premier signal. Les hommes du colonel Menvielle sont maintenus sur leurs positions initiales jusqu’à 14 h 00.

Des batteries françaises sont disposées sur la crête nord d’Abreschviller. Un échange de tirs oppose les artilleurs français et allemands. Les compagnies du 2e bataillon du capitaine François reçoivent l’ordre de quitter leurs positions. Elles doivent se déplacer plus à l’est, à environ 400 m.

À 14 h 40, le reste du régiment reçoit l’ordre de prendre place sur les pentes qui se trouvent au sud de la cote 429. Le 3e bataillon du capitaine Laure se portera à l’est du 2e bataillon, le 1er bataillon du capitaine Lescure à l’est du 3e bataillon.

Dix minutes plus tard, il y a une modification de mouvement pour le 1er bataillon. Celui-ci doit se diriger sur Lettembach, un petit village situé à 1200 m au sud d’Abreschviller. Le capitaine Lescure envoie plusieurs reconnaissances. Celles-ci doivent découvrir des positions favorables à la troupe, face au nord et au débouché du ravin d’Ergenthal. Le capitaine Lescure laisse sa 4e compagnie au carrefour,à 800 m au nord-ouest de l’église d’Abreschviller. Cette compagnie a pour mission de soutenir l’artillerie.

Pendant ce temps-là, les 2e et 3e bataillons reçoivent l’ordre de se porter sur la crête située sur les pentes au sud de la cote 429. Ils devront surveiller le ravin de Wolfsthal. Le général commandant le 21e C.A. demande au 3e bataillon de se positionner sur la crête à l’ouest de la cote 429, près de la Valette.

Les hommes du capitaine Laure doivent remplacer le 31e B.C.P.. Les chasseurs du commandant Tabouis avancent en direction de Munichshof. Le 3e bataillon du 149e R.I. doit établir sa gauche à la lisière sud du bois de Voyer, face à l’est, pour empêcher l’ennemi de déboucher des couloirs versant de Munichshof et de la maison forestière de Freywal.

La 10e compagnie s’installe à la Valette, la 12e compagnie s’établit à la corne sud-ouest du bois de Voyer. Les 9e et 11e compagnies se mettent dans le ravin de Basse-Valette en deuxième ligne.

Carte_1_journee_du_20_aout_1914

Legende__carte_1_journee_du_20_aout_1914

Le général Pillot fait appeler le 1er bataillon du 149e R.I. à 17 h 30. Celui-ci doit soutenir le 2e bataillon du 158e R.I. qui est chargé d’effectuer une contre-attaque sur Eigenthal, par la vallée de Kysithal. Le 1er bataillon doit appuyer la droite de cette contre-attaque. Les 1ère, 2e et 3e compagnies s’installent à Soldatenthal.

À 18 h 20, les 2e et 3e bataillons reçoivent l’ordre du général Legrand-Girarde de venir relever les 1er et 10e B.C.P. sur leurs emplacements de premières lignes. Dix minutes plus tard, le 2e bataillon est rappelé de sa position de rassemblement à  la Valette.

À 18 h 45, le colonel Menvielle vient reconnaitre les emplacements que vont être occupés par le 2e bataillon. Ce bataillon, conduit par le colonel, arrive à la Valette à 19 h 30. La 5e compagnie prend position à l’ouest du chemin à un trait de la cote 409, la 6e compagnie place sa gauche à ce chemin, la 8e compagnie à droite de la 6e et la 7e en virage sur le chemin.

Le 3e bataillon laisse ses 10e et 12e compagnies sur leurs emplacements de la Valette et pousse les 9e et 11e compagnies à la droite du 2e bataillon. Le colonel Menvielle reste avec la C.H.R. qui s’est établi à la Valette.

Carte_2_journee_du_20_aout_1914

Legende_carte_2_journee_du_20_aout_1914

Le poste de secours régimentaire s’est installé à Abreschviller. Vers 22 h 00, le village de Biberkirch, qui est occupé par les Allemands,est illuminé de feux. La liaison qui devait se réaliser avec le 31e B.C.P. ne peut pas se faire. Ce bataillon reste introuvable sur la droite.

Sources :

J.M.O. du 149e R.I.. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 696/8.

J.M.O. de la 85e brigade. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 520/9.

Historique du 149e  Régiment d’Infanterie. Épinal. Imprimerie Klein, 1919.

Les archives du Service Historique de la Défense de Vincennes ont été consultées.

La photographie de groupe est extraite de l’album photo du régiment de l’année 1909.

Un grand merci à M. Bordes, à A. Carobbi, à É. Mansuy, à M. Porcher et au Service Historique de la Défense de Vincennes.

17 octobre 2014

19 août 1914.

Abreschviller_1

Après une longue journée de marche de près de 40 km, les 1er et 2e bataillons du 149e R.I. se sont installés à la Bréheux et à Saint-Quirin en Moselle, dans la soirée du 18 août. Le 3e bataillon quant à lui, s’est établi dans le secteur du Donon.

Une fois de plus le repos est de courte durée pour les hommes ! Les 1er et 2e bataillons du  149e R.I. viennent de recevoir l’ordre de quitter leur bivouac à 4 h 00. Ils se présentent au P.I. (cote 312)  à 4 h 10.

Vers 6 h 15, les bataillons du capitaine François et du capitaine Lescure rentrent dans le petit village d’Abreschviller. Ils prennent place sur la gauche de la route, à 800 m au nord-ouest de l’église, face au nord-est. Le 158e R.I. s’installe à droite, sur le chemin qui va de l’église à la Valette.

Carte_1_journee_du_19_aout_1914

La troupe doit encore affiner ses emplacements. Les deux bataillons du 149e R.I. se forment à l’ouest de la route. Le 2e bataillon du capitaine François à droite, le 1er bataillon du capitaine Lescure à gauche à cheval sur le ravin. Ce bataillon a également pour mission de rechercher des cheminements exploitables pour les compagnies dans la direction de la Valette et de Biberkirch. Le positionnement des bataillons s’achève à 7 h 30.

Le colonel Menvielle reçoit un compte-rendu écrit par le capitaine Laure à 8 h 10. Le texte rédigé par le responsable du 3e bataillon fait savoir que son bataillon a obtenu l’ordre de rallier le régiment à 4 h 15.

Les hommes du capitaine Laure restent bloqués un long moment au carrefour du Haut-Donon. Ce n’est que vers 6 h 00 qu’il peut être franchi. Le 3e bataillon prend l’itinéraire direction Donon-Abreschviller.

Les 9e, 10e, 11e et 12e compagnies arrivent à Abreschviller vers 14 h 45. Elles viennent se former derrière le 2e bataillon, la plus à droite est accolée au cimetière de la commune.

Carte_2_journee_du_19_aout_1914

L’ordre de stationnement de la brigade arrive vers 20 h 45. Le 149e R.I. reçoit l’ordre d’aller s’établir à Vasperviller. Mais le régiment a déjà pris toutes les dispositions nécessaires pour l’installation de son bivouac sur les emplacements occupés en fin de journée. Le colonel Menvielle décide donc que ses bataillons seront maintenus sur place.

L’approvisionnement en viande fraîche se fait à partir de 10 h 00 à Vasperviller. Pour les autres vivres, le ravitaillement des trains régimentaires a lieu dès 15 h 00 à la cote 312.

Sources :

J.M.O. du 149e R.I.. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 696/8.

J.M.O. de la 85e brigade. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 520/9.

Historique du 149e  Régiment d’Infanterie. Épinal. Imprimerie Klein, 1919.

Les archives du Service Historique de la Défense de Vincennes ont été consultées.

Un grand merci à M. Bordes, à A. Carobbi, à É. Mansuy, à M. Porcher et au Service Historique de la Défense de Vincennes.

10 octobre 2014

18 août 1914.

Photographie_de_groupe_journee_du_18_aout_1914

Le 17, le régiment était installé sur des positions défensives à Waldersbach, à Diespach et à Ranrupt. Le 18, ordre est donné à toute la 43e D.I. de se mettre en route.

Le 158e R.I. et le 149e R.I. reçoivent leur ordre de mouvement peu après minuit. La 85e brigade doit se tenir prête à quitter les secteurs occupés depuis la veille,pour prendre la direction du nord.

C’est le 158e R.I. qui est désigné pour ouvrir la marche. Pour cela, le lieutenant-colonel Houssement rassemble ses bataillons sur la route Fonday-Waldersbach. La tête de son régiment doit s’établir à la station de Fonday.

Le colonel Menvielle, du 149e R.I., doit recentrer ses effectifs pour mener à bien ce nouveau déplacement. Le 1er bataillon quitte Waldersbach pour venir s’installer juste derrière le 158e R.I..

L’état-major et le 2e bataillon du régiment abandonnent les cantonnements de Diespach. Les compagnies du capitaine François occupent la route Saint-Blaise-la-Roche-Fonday ; la tête du bataillon s’installe à la station de Fonday vers 1 h 20.

Le 3e bataillon du 149e R.I. est la dernière unité du régiment à recevoir ses ordres. À 3 h 00, il laisse derrière lui, le petit village de Ranrupt.

Au même moment, toutes les autres formations de la brigade se mettent en route. Elles prennent la direction de Schirmeck. L’ordre de marche pour les éléments du 149e R.I. est le suivant : 1er, 3e et 2e bataillon.

Les hommes du 149e R.I. entrent dans Schirmeck à 5 h 20. Au même moment, le colonel Menvielle est avisé de la direction à suivre. L’ensemble de la brigade doit se porter sur Grandfontaine pour prendre la direction du Donon.

La colonne est stoppée à hauteur de Vacquenoux à 6 h 30, à 3 km à l’ouest de Schirmeck.

Carte_1_journee_du_18_aout_1914

Legende_carte_1_journee_du_18_aout_1914

Les responsables des régiments reçoivent l’ordre de mouvement ci-après :

I) La colonne composée de la 85e brigade, d’une compagnie de génie de corps, de 4 groupes d’artillerie de campagne, d’un escadron de cavalerie doit se poster aujourd’hui sur le Donon sur la vallée de Blancrupt, Niderhoff.

II) La 86e brigade doit se diriger sur Abreschviller en suivant la vallée de Saint-Quirin.

III)  L’escadron de cavalerie doit prendre la direction de Niderhoff en passant par la vallée de Blanc Rupt.

IV) L’ordre de marche est le suivant :

Composition_de_la_colonne_de_la_85e_brigade_le_18_aout_1914

Le commandant du gros de la colonne fera encadrer l’artillerie en plaçant une section entre chaque groupe. Cette mission est remplie par le commandant de tête du 1er bataillon.

V) Le général de brigade doit marcher en tête du gros de l’avant-garde.

VI) Les T.C. suivent immédiatement les troupes.

VII) Les T.R. (sections de distributions et de réserves), après avoir été groupés à Schirmeck par les soins des chefs de corps, se dirigeront par le Donon et la vallée du Blanc Rupt sur Niderhoff

La colonne reprend sa marche à partir de 7 h 20. Une première halte est prévue 50 minutes plus tard.

Aux alentours de 10 h 00, un nouvel ordre est donné aux unités du 21e C.A..  Après leur arrivée au Donon, les 1er et 2e bataillons du 149e R.I. poursuivent leur route avec le reste de la brigade en direction de Niderhoff. Tous suivent la ligne de crête de la Malcôte, la cote 724 et la route de Saint-Quirin.

Le 3e bataillon du 149e R.I., sous les ordres du capitaine Laure, est mis à la disposition du général Barbade qui commande la 26e brigade (le mouvement est réglé par le général commandant la 43e division). Ce bataillon restera jusqu’au lendemain dans un secteur proche du Donon.

La colonne, dans laquelle se trouvent les 2 bataillons du 149e R.I., fait une grand’halte sur la route Donon-Niderhoff, à 1 km nord-ouest du haut du Bon Dieu à 10 h 20. Tous les hommes reprennent la route à partir de midi. Ils passent par la vallée du Blanc Rupt.

Vers 16 h 00, le colonel Menvielle reçoit, au carrefour de la cote 312 à 1200 m sud-ouest de Saint-Quirin, l’ordre de stationnement ci-après :

« Le bataillon de tête du 149e R.I. (le 2e bataillon et l’état-major) doit venir s’installer sur la rive gauche de la Sarre, à 800 m au sud de 312. Il détache une compagnie (la 5e compagnie du capitaine Micard) dans la direction de Turquestein pour couvrir le rassemblement qui se fait dans cette direction. Le bataillon de queue du 149e R.I. (1er bataillon) prend place sur les pentes ouest du mamelon 416 (sud de Saint-Quirin) se reliant avec le 2e bataillon du 158e R.I. Il détache une compagnie (2e compagnie, capitaine Crépet) dans la direction du Donon, en arrière des 2 groupes, pour couvrir les rassemblements vers le sud-est. »

À 18 h 45 les deux bataillons du 149e R.I. reçoivent l’ordre de s’installer en cantonnement-bivouac dans les communes suivantes :

 L’E.M. et le 2e bataillon à Turquestein ; le 1er bataillon à la Bréheux.

carte_2_journee_du_18_aout_1914

Legende_carte_2_journee_du_18_aout_1914

Il n’y a pas de problème particulier pour le 1er bataillon. Celui-ci s’installe rapidement dans les cantonnements qui lui sont assignés.

En revanche, la situation reste un peu plus délicate pour ce qui concerne le 2e bataillon. Après avoir fait une reconnaissance de Turquestein, un hameau qui ne se compose en fait que de 3 maisons distantes entre-elles de 1200 à 1500 m, le bataillon doit revenir sur ses pas pour prendre une formation de bivouac sous bois, sur les pentes à l’ouest de 312 (rive gauche de la Sarre). Les hommes du capitaine de Chomereau de Saint-André sont enfin installés à 21 h 00.

Les T.R. qui étaient dans un premier temps à Fonday, sont dirigés sur Schirmeck en direction du Donon et de la vallée du Blancrupt.

Sources :

J.M.O. du 149e R.I.. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 696/8.

J.M.O. de la 85e brigade. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 520/9.

Historique du 149e  Régiment d’Infanterie. Épinal. Imprimerie Klein, 1919.

Les archives du Service Historique de la Défense de Vincennes ont été consultées.

La photographie de groupe représentant des soldats du 149e R.I. est antérieure à 1914.

Un grand merci à M. Bordes, à A. Carobbi, à É. Mansuy, à M. Porcher et au Service Historique de la Défense de Vincennes.

26 septembre 2014

17 août 1914.

Waldersbach

Le 149e R.I. reste sur ses positions défensives. Le 1er bataillon du 149e R.I. est installé à Saint-Blaise-la-Roche depuis la veille au soir, le 2e bataillon loge à Diespach et le 3e bataillon occupe toujours ses positions du côté du Haut-de-Steige. 

Le 1er bataillon est prêt à quitter son cantonnement à partir de 4 h 00, mais il va devoir patienter encore plusieurs heures, avant de pouvoir se mettre en mouvement. 

Les hommes du capitaine Lescure quittent Saint-Blaise-la Roche vers 14 h 00. Ils viennent s’installer dans leurs nouveaux quartiers à Waldersbach, après deux heures de marche. 

À 17 h 00, le 3e bataillon reçoit un ordre téléphonique qui est donné par l’état-major de la 85e brigade. Il lui est demandé de venir s’établir à Ranrupt. Le bataillon exécute cet ordre à compter de 19 h 00. Il arrive à 20 h 00.   

Le 2e bataillon reste à Diespach. 

Carte_journ_e_du_17_ao_t_1914

Legende_carte_3_journee_du_12_aout_1914

Le ravitaillement en viande fraiche se fait à partir de 9 h 00 à Fonday. L’alimentation par la section n° 2 du C.V.A.D. est distribuée à la même heure à Vert-Pré. 

Sources : 

J.M.O. du 149e R.I.. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 696/8.

J.M.O. de la 85e brigade. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 520/9. 

Historique du 149e  Régiment d’Infanterie. Épinal. Imprimerie Klein, 1919.

Les archives du Service Historique de la Défense de Vincennes ont été consultées. 

Un grand merci à M. Bordes, à A. Carobbi, à É. Mansuy, à M. Porcher et au Service Historique de la Défense de Vincennes. 

12 septembre 2014

15 août 1914.

Groupe_149e_R

Après une courte nuit de sommeil, le 15 août 1914 va être relativement calme pour le 149e R.I.. Calme, mais pas sans activité et déplacements.

L’état-major et le 2e bataillon du 149e R.I. quittent les cantonnements de Saint-Blaise-la-Roche à 6 h 45. Ils viennent prendre une formation de rassemblement articulée sur les pentes boisées situées à l’est de la station de Saulxures.

Le 1er bataillon du régiment vient de recevoir l’ordre de maintenir ses positions occupées depuis la veille. Celles-ci sont situées au nord de Saint-Blaise-la-Roche, à hauteur de Poutay. Une compagnie est en place à l’ouest de la route Saales-Schirmeck, les 3 autres sont postées à l’est de cette route. Ces quatre compagnies doivent conserver ce secteur jusqu’à ce qu’elles soient relevées par des unités de la 13e division.

Carte_journee_du_15_aout_1914

Legende carte 3 journee du 12 aout 1914

En début d’après-midi, le 1er bataillon peut enfin quitter ses emplacements. Il vient prendre sa formation de rassemblement à l’arrière et à la droite du 2e bataillon.

 Vers 17 h 00, tous ces éléments sont envoyés en cantonnement dans le village de Saint-Blaise-la-Roche. Un groupe d’A.D. les accompagne. L’installation dans les lieux de repos est terminée à 19 h 00.

Le 3e bataillon du commandant Laure est obligé de se maintenir au Haut-de-Steige en raison du retard apporté dans son mouvement offensif par le 14e C.A., avec lequel il n’a toujours pas pu entrer en liaison.

Le ravitaillement en viande fraîche se fait à Bourg-Bruche à partir de 8 h 30. L’alimentation par train régimentaire a lieu à Senones à partir de 15 h 00.

                                 Tableau des blessés pour la journée du 15 août 1914

 Sources :

J.M.O. du 149e R.I.. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 696/8.

J.M.O. de la 85e brigade. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 520/9.

Historique du 149e  Régiment d’Infanterie. Épinal. Imprimerie Klein, 1919.

Les archives du Service Historique de la Défense de Vincennes ont été consultées.

La photographie de groupe représentant des soldats du 149e R.I. est antérieure à 1914.

Un grand merci à M. Bordes, à A. Carobbi, à É. Mansuy, à M. Porcher et au Service Historique de la Défense de Vincennes.

29 août 2014

14 août 1914.

Carte_photo_groupe_248

Le 149e R.I. qui stationnait à Colroy-le-Grande, Lubine et Lusse est venu, la veille au soir, s’installer dans les communes de Provenchère-sur-Fave et de Frapelle. Une fois de plus, le repos va être de courte durée.

L’intégralité du régiment se tient prêt à quitter ses cantonnements à partir de 3 h 30. Le 3e bataillon du commandant Didierjean prend la tête de la colonne, il est aussitôt suivi par le 1er bataillon du capitaine Lescure. Le 2e bataillon du capitaine François ferme la marche. Le 149e R.I. prend la direction du  col de Saales.

Les premiers hommes du 3e bataillon passent devant la gare de Saales, donnée comme P.I., à 5 h 15.

Arrivé à Bourg-Bruche, le 3e bataillon se sépare du reste du régiment. Accompagné d’un peloton du 4e Chasseurs, il prend la direction d’Haut-de-Steige. Les hommes du commandant Didierjean ont pour mission de tenir et de barrer le couloir de la Villé aux Allemands, tout en cherchant la liaison avec le 14e C.A.

Carte_1_journee_du_14_ao_t_1914

Legende_carte_1_journee_du_14_aout_1914

Une fois sa mission remplie, il rallie Saint-Blaise-la-Roche en passant par Ranrupt et Colroy-la-Roche après l’écoulement de la colonne.

Les 1er et 2e bataillons du régiment poursuivent leur marche en direction de Saulxures. Ils s’arrêtent au niveau du coude de la route à 400 m au sud de la halte de Saulxures.

Les hauteurs environnantes de Saulxures sont prises sous le feu de l’artillerie allemande. Des éléments de la 13e division, venant du 21e et du 109e R.I., apparaissent sur les lisières du bois qui se trouve sur les hauteurs de la rive ouest de la Bruche.

Aux environs de 8 h 30, une compagnie du 21e R.I. se replie sur les pentes Est de ce mouvement de terrain à hauteur du 149e R.I.. La tête du gros de la colonne du régiment attire sur ce point quelques coups de canon.

À 12 h 15, le 1er bataillon du 149e R.I. reçoit l’ordre de se porter par les bois sur la croupe 553, qui est située à 1 km à l’est de Saint-Blaise-la-Roche. Les compagnies du capitaine Lescure doivent se tenir prêtes à soutenir le 1er B.C.P. qui vient de lancer une attaque en direction de Saint-Blaise-la-Roche. L’artillerie française est en position au Haut-Charas et à la cote 653 située à 800 m de Colroy-la-Roche.

Vers 13 h 15,  le colonel Menvielle reçoit un compte-rendu du capitaine Lescure ; celui-ci lui fait savoir que son bataillon se trouve maintenant en position sur la croupe 553, en présence d’une compagnie du 1er B.C.P..

Dix minutes plus tard le commandant du 149e R.I. reçoit un second compte rendu. Celui-ci provient du 3e bataillon du commandant Didierjean. Il indique les dispositions prises par ses compagnies dans le secteur du Haut-de-Steige.

 La 11e compagnie vient de prendre position au lacet situé au nord-est de Steige pour battre la vallée vers Meissengott. La 12e compagnie va s’installer à la cote 678, à 1200 m au sud de Haut-de-Steige. Elle doit surveiller les chemins de Lalaye et de Meissengott. La 9e compagnie est près de la cote 796, à 1200 m au nord de Steige. La 10e compagnie reste en réserve sur la route avec la section de mitrailleuses. Les mouvements des 9e et 12e compagnies du bataillon doivent s’exécuter entre 7 h 00 et 9 h 00.

Carte__2_journee_du_14_aout_1914

Legende_carte_2_journee_du_14_ao_t_1914

La 11e compagnie, qui avait reçu l’ordre de ne pas se déplacer tant que les éclaireurs des 9e et 12e compagnies n’avaient pas poussé jusqu’à leurs nouvelles positions, commence à avancer à partir de 10 h 00. Elle parvient à refouler quelques patrouilles allemandes. Mais, très rapidement, elle se heurte à des tirs nourris et bien ajustés provenant d’éléments ennemis qui sont fortement retranchés sur la croupe nord-est de Steige.

Le chef de bataillon Didierjean est tué, une fracture du crâne à raison de sa vie, son agent de liaison de la 11e compagnie trouve également la mort ainsi qu’un autre soldat de cette compagnie.

Deux sections de la 9e compagnie sont aussitôt poussées vers la cote 796 pour permettre à la 11e compagnie de se dégager. Le corps du commandant Didierjean peut aussi être relevé. Le mouvement est exécuté aux alentours de 11 h 00.

Le 3e bataillon passe sous l’autorité du capitaine Laure. À 12 h 15, il reçoit l’ordre de se maintenir sur les emplacements occupés en raison du retard apporté par le 14e C.A. dans son mouvement défensif. Pour pallier à toute éventualité d’attaque, il doit se retrancher vers le défilé du Haut-de-Steige jusqu’au lendemain 15 août.

La 9e compagnie se porte à la cote 761 avec une avancée à 771. Un peloton de la 12e compagnie  tient la cote 678. Le second peloton de cette compagnie organise et occupe, face à l’est, le carrefour les Bas. La section de mitrailleuses s’établit sur une pente entre la cote 678 et le Haut-de-Steige. Elle flanque la 11e compagnie. Ces compagnies sont soutenues par un bataillon du 158e R.I.. Une batterie du 59e R.A.C, qui est en position vers la Salcée,assure la sécurité.

Carte_3_journee_du_14_aout_1914

Legende_carte_3_journee_du_14_aout_1914

Le 1er B.C.P. vient de pénétrer dans le village de Saint-Blaise-la-Roche à 16 h 00. L’état-major et le 2e bataillon du 149e R.I. reçoivent l’ordre de se porter sur ce village. 

Deux heures plus tard, les hommes du capitaine François atteignent Saint-Blaise-la-Roche. Le 1er B.C.P. est déployé sur les pentes au nord-ouest de Poutay. Le 1er bataillon du 149e R.I. occupe les hauteurs au nord-est de Saint-Blaise-la-Roche.

Des signaux blancs sont agités depuis certaines tranchées ennemies. À 18 h 30, les Allemands qui s’y trouvent sortent sans armes pour venir au-devant de nos lignes.

En début de soirée, 4 convois de prisonniers allemands d’environ 500 hommes partent en direction de Saales. Presque tous sont Alsaciens, ils appartiennent au 99e et au 15e Bavarois. Outre le fait qu’ils aient été abandonnés par leurs chefs, ces hommes déclarent n’avoir rien mangé depuis la veille.

Vers 20 h 30, deux bataillons du 109e R.I., qui ont été fortement éprouvés durant la journée dans l’attaque de Saint-Blaise-la-Roche, viennent également cantonner dans cette commune.

                                      Tableau des tués pour la journée du 14 aout 1914

                                    Tableau des blessés pour la journée du 14 août 1914

 Sources bibliographiques :

J.M.O. du 149e R.I.. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 696/8.

J.M.O. de la 85e brigade. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 520/9.

Historique du 149e  Régiment d’Infanterie. Épinal. Imprimerie Klein, 1919.

Les archives du Service Historique de la Défense de Vincennes ont été consultées.

La photographie de groupe a été réalisée avant le début du conflit.

Un grand merci à M. Bordes, à A. Carobbi, à É. Mansuy, à M. Porcher et au Service Historique de la Défense de Vincennes.

<< < 1 2 3 4 5 6 > >>
149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.
Visiteurs
Depuis la création 837 063
Newsletter
41 abonnés
149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.