Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.
Archives
1 décembre 2023

Léon Émile Jean Baptiste Régnier (1896-1918)

Leon Emile Jean Baptiste Regnier

 

Léon Émile Jean Baptiste Régnier est né le 18 juillet 1896 dans la petite commune des Loges ; celle-ci est située au sud-est de Langres, en Haute-Marne. Léon est le descendant d’une des plus anciennes familles du village dont la population n’excède pas 200 habitants avant la 1ère Guerre mondiale.

 

Son père, Pierre Amédée, 33 ans, est agriculteur. Il est propriétaire terrien. Sa mère, Marie Louise Candelier, 26 ans, travaille avec son mari.

 

Léon est le second d’une fratrie composée de trois filles et de deux garçons.

 

Genealogie famille Regnier

 

La famille Régnier habite la rue principale des Loges. L’instituteur de Léon, Monsieur Delapierre, lui enseigne les bases de l’éducation primaire.

 

Son degré d’instruction de niveau 3, enregistré sur le tableau de recensement cantonal, ne correspond pas à celui indiqué sur sa fiche matricule. Cette dernière mentionne un degré d’instruction de niveau 2.

 

Les Loges

 

Après la scolarité obligatoire, l’adolescent devient garçon de culture sur les terres familiales ; il travaille au service de ses parents, jusqu’à ce qu’il aille effectuer son service militaire.

 

Il n’a que 18 ans lorsque la 1ère Guerre mondiale éclate en août 1914. Léon Régnier n’est donc pas concerné par l’ordre de mobilisation générale affiché dans le village le dimanche 2 août. En tant que conscrit de la classe 1916, il sait qu’il lui reste encore de longs mois à disposition avant de comparaître devant le conseil de révision.

 

Léon Régnier doit cependant se présenter devant ce conseil bien plus tôt que la date prévue en temps de paix. La guerre est loin d’être terminée, ce qui entraîne un appel anticipé des nouvelles classes ; celles-ci viendront combler les pertes importantes liées aux combats meurtriers du début du conflit.

 

Inscrit sous le numéro 53 sur la liste de la commune de Fayl-Billot, Léon Régnier est déclaré « bon, service armé » par le médecin militaire chargé d’examiner les futurs conscrits de son canton.

 

Le tableau de recensement cantonal, établi avant sa comparution devant le conseil de révision, nous apprend qu’il sait monter à cheval, diriger et soigner les animaux et conduire une voiture. Il est également précisé qu’il sait faire du vélo, ce qui est rare à l'époque.

 

Le 12 avril 1915, Léon Régnier rejoint le dépôt du 149e R.I., un régiment qui tient garnison à Épinal.

 

Les exercices, les longues marches et les séances de tir deviennent son ordinaire.

 

Au regard des seules informations figurant sur sa fiche matricule, de son arrivée au régiment à la date de son départ vers le front, son séjour au dépôt divisionnaire apparaît inhabituellement long.

 

En règle générale, les soldats de la classe 1916 faisaient un peu moins d’un an de formation avant de partir au combat. Pour Léon Régnier, cela a pris un peu plus de temps.

 

Une petite correspondance, soigneusement conservée par sa famille, nous en apprend un peu plus sur son parcours de soldat avant son arrivée dans la zone des combats. Sans ces quelques lettres, nous ne saurions malheureusement rien concernant cette prolongation, loin du front.

 

Petite correspondance du caporal Regnier

 

Début décembre 1915, le soldat Régnier quitte la ville d’Épinal. Il fait partie des effectifs de la 35e compagnie.

 

Auparavant, le 2 décembre, il écrit une courte lettre à sa famille qui confirme son départ pour le 3, précisant « qu’ils ont touché », c'est-à-dire qu’ils ont reçu leur équipement neuf juste avant de partir.

 

« Cher parents,

 

Nous partons demain matin. Je ne sais toujours pas où nous allons, mais nous sommes prêts maintenant. Nous avons tous touché. Je ne serai plus avec Louis Pernot car nous ne sommes plus dans la même compagnie.

 

Vous devez avoir reçu la carte d’Émile Ragot, ce n’est pas la peine de me la renvoyer.

 

Dites à Lucie … que je suis allé chez sa tante et qu’il n’y avait personne. Quand je serai arrivé, je vous donnerai ma nouvelle adresse.

 

Bien le bonjour à tous les parents. Léon »

 

Une deuxième lettre, datée du 15 janvier 1916, identifie le nom de la ville où il est stationné, sans qu’il soit possible de déterminer l’affectation précise de sa compagnie.

 

« Chers parents,

 

Je vous écris ces quelques mots pour vous dire que je suis arrivé à destination. Mon voyage s’est effectué dans de bonnes conditions. Je suis entré à la compagnie que le soir, car je me suis arrêté à Vesoul. Je n’avais plus de train pour Lure et il a fallu que j’attende à Vesoul le train de 2 h 00 et demi.

 

J’ai visité la ville de Vesoul et je me suis trouvé avec du 149, ça fait que nous avons été mangé en ville.

 

Il fait toujours le même temps, toujours de la neige, mais il y en a moins que chez nous.

 

Aujourd’hui, nous allons à l’exercice, toujours la même chose.

 

Je termine ma lettre, car nous allons nous rassembler pour l’exercice.

 

Je vous embrasse tous. Léon »

 

Le 26 mars 1916, il confie à ses parents qu’il s’attend à partir rapidement pour le front, car « il tombe beaucoup de monde autour de Verdun ». En effet, les jeunes recrues de la classe 1916 sont maintenant aptes à partir au front.

 

Cher parents,

 

Je vous écris ces quelques mots pour vous donner de mes nouvelles. Je suis en bonne santé. Je pense que vous en êtes tous de même.

 

Il n’y a encore rien de nouveau. Nous sommes toujours en attente. Sûrement que nous ne resterons pas bien longtemps, car il tombe beaucoup de monde à Verdun.

 

J’ai reçu des nouvelles de Joseph Chanson. Il me dit qu’il n’a jamais vu chose si terrible depuis le début de la guerre. Il ne trouve rien du tout, pas même de l’eau.

 

Vous devez aller à la charrue et déjà beaucoup semer.

 

Il faut atteler Sultan, car ce n’est pas la peine de m’attendre pour le dresser. Les permissions sont toujours suspendues et maintenant, je pense que ce n’est pas prêt qu’elles reviennent.

 

Bonjour à tous les parents, je vous embrasse tous. Léon »

 

Trois jours plus tard, il trouve le temps d’écrire une nouvelle lettre. Son tour n’est pas encore venu, mais on peut s’interroger sur le lien qui pourrait exister entre les terribles nouvelles reçues du front et sa demande de tuer le cochon sans l’attendre.

 

« Le 29 mars 1916

 

Cher parents,

 

Je vous envoie ces quelques mots pour vous dire que j’ai bien reçu la lettre recommandée. Vous remercierez bien la grand-maman et le grand-papa.

 

J’ai reçu une carte d’Émile Chevalier de Corgirnon. Il est toujours en bonne santé. Il était en repos, dans une caserne à Verdun et il pensait aller en arrière pour reformer le régiment, car ils ont eu beaucoup de pertes. Ils ont été dix jours de suite dans les tranchées. Lui en a encore réchappé cette fois, car il y a eu des bombardements terribles.

 

Vous pouvez tuer le cochon quand il vous plaira, car ce n’est pas la peine de m’attendre maintenant.

 

Je suis toujours en bonne santé ainsi que Louis. J’espère que ma carte vous trouvera de même.

 

Je vous embrasse tous. Léon »

 

Le 10 septembre 1916, Léon Régnier rédige une petite carte annonçant son départ de la 35e compagnie. Il suppose qu’il va être versé à la 34e, ce n’est pas le cas. En fait, il est sur le point de partir pour le front, mais il ne le sait pas encore.

 

« Chers parents,

 

Je vous écris ces quelques mots pour vous donner de mes nouvelles. La santé est bonne. Je pense que vous en êtes de même. Je vous dirai que je viens d’être vacciné ce matin. Je n’ai pas encore mal. Peut-être que cela ne me fera rien cette fois.

 

Je pense changer de compagnie ces jours-ci, car on va devoir dissoudre la 35e compagnie. Nous ne sommes plus assez de monde à la compagnie. Je crois que je vais passer à la 34e, la compagnie de Louis. Je pense que Louis va bientôt rentrer. Je l’attends ce soir ou demain. Je ne vois plus guère à vous dire, je vous embrasse bien tous. Louis »

 

Le lendemain, il rejoint, avec un groupe de renfort, le 149e R.I. qui combat dans la Somme depuis plusieurs semaines. Le régiment vient de subir de lourdes pertes en reprenant le village de Soyécourt aux Allemands.

 

Léon Régnier intègre les effectifs de la 10e compagnie dès son arrivée à proximité de la 1ère ligne.

 

Le 29 septembre il écrit :

 

«  Cher parents,

 

Je m’empresse de vous envoyer ces quelques mots pour dire que je viens d’aller rejoindre le régiment. Je suis versé à la 10e compagnie avec Émile Chevalier. Il est sergent maintenant. Je pense entrer à sa section. La santé est bonne. Je pense que vous en êtes de même. Je vous embrasse tous, Léon. »

 

Le soldat Régnier devient agent de liaison. Le fait qu’il sache faire du vélo à peut-être incité ses supérieurs à lui confier ce poste important au sein de la compagnie, rôle qui ne peut pas être laissé à n’importe qui. Avoir un bon sens de l’orientation, savoir se déplacer sans carte, rester calme lorsqu’on est seul, au milieu de nulle part, sous une pluie d’obus, par tous les temps, sur des chemins inconnus ou au milieu d’un champ de bataille, ce n’est pas dans les capacités de tout le monde.

 

Il paraît acquis que Léon Régnier a rempli la fonction d'agent de liaison peu de temps après son intégration au sein de la 10e compagnie ; en effet, il précise à ses parents, dans un courrier daté du 14 novembre 1916, qu'il est « toujours à la liaison ».

 

« Cher parents,

 

Je vous écris des tranchées de 1ère ligne, car nous y sommes depuis deux jours. C’est assez calme ces jours-ci et nous avons le beau temps. Il y fait encore meilleur quand il ne pleut pas. Pour moi, je n’ai pas à me plaindre, car je suis toujours à la liaison et je suis dans de bons abris.

 

Je vous disais qu’avant de monter, j’ai vu Magnier de Corgirnon, lui aussi pensait encore remonter en 1ère ligne. Je crois que nous n’allons pas tarder à être relevés et une fois au repos, je pars en perm, car, avant de remonter, je suis allé donner mon adresse au bureau pour établir ma permission.

 

Je ne vois plus guère à vous dire. La santé est toujours assez bonne. Je pense que vous en êtes tous de même. Envoyez-moi l’adresse d’Émile Régnier. »

 

Positions des bataillons du 149e R

 

Dans l’après-midi du 18 novembre 1916, le 3e bataillon du 149e R.I. est le dernier des bataillons à  quitter la Somme pour aller au repos à proximité de Beauvais. Léon Régnier espère toujours partir en permission.

« Chers parents,

 

Je vous écris ces quelques mots pour vous dire que nous venons de descendre au repos. Ce n’était pas dommage, car je commençais par en avoir assez. Nous sommes au repos du côté de Beauvais.

 

Je ne peux pas vous dire encore le nom du patelin, car je ne le sais pas. Je ne suis pas encore sorti du cantonnement, car il fait trop froid, mais à entendre dire, ce n’est pas bien important. On ne trouve rien, ni vin, enfin, rien du tout.

 

Je crois que nous sommes au repos pour au moins un mois, si ce n’est plus.

 

Alors, ça me fait plaisir, car d’ici une huitaine de jours, je pourrais peut-être aller en perm. Mais il faut que ça marche bien. Louis n’est pas encore descendu, mais il descendra cette nuit pour venir au repos comme nous. Je ne pourrai pas le voir, car il n’y a que ma compagnie qui est cantonnée dans ce pays et le 1er bataillon sera encore assez loin de nous.

 

Quand nous avons été relevés, j’ai pu voir encore Magnin qui va au repos et Chapugot et aussi Rougeux de Corgirnon, le beau frère de M……, qui est au 21e, car ce sont eux qui sont venus nous relever. Lui est assez tranquille. Il est cuistot à la compagnie hors rang et ne monte jamais aux tranchées.

 

Je ne vois plus guère à vous dire. La santé est toujours assez bonne ainsi qu’Émile. Je pense que vous en êtes tous de même.

 

En attendant le plaisir de vous voir, recevez mes meilleurs baisers. »

 

De janvier à octobre 1917, le 149e R.I. occupe à plusieurs reprises des secteurs à proximité du chemin des Dames sans être engagé dans une offensive de grande envergure.

 

Début octobre, le régiment effectue des préparatifs d’attaque. Une offensive majeure doit être lancée dans le secteur de la Malmaison.

 

La bataille, plusieurs fois repoussée en raison des conditions météorologiques, a lieu le 23. Le soldat Régnier est cité à l’ordre du régiment pour le courage dont il a fait preuve, au cours de ses différentes missions, en tant qu’agent de liaison. Il obtient le droit de porter la croix de guerre avec une étoile de bronze.

 

Pour en savoir plus sur les évènements qui se sont déroulés durant cette période, il suffit de cliquer une fois sur la carte ci-dessous.

 

Carte 1 emplacements des 3 bataillons du 149e R

 

Fin mai 1918, la 43e D.I. est dépêchée en urgence dans la région d’Arcy-Sainte-Restitue. Une violente offensive allemande doit être contenue à tout prix.

 

Léon Régnier est de nouveau félicité pour son courage, ce qui lui vaut d’être cité à l’ordre du régiment pour la deuxième fois.

 

Sa troisième citation nous indique que le 15 juillet 1918, il subit une attaque allemande dans le secteur du trou Bricot, en Champagne.

 

Le 15 août 1918, Léon Régnier est nommé caporal.

 

Début septembre, son régiment se repose dans la région de Vitry-la-Ville.

 

Le 24, le 149e R.I. s’installe à  nouveau dans le secteur du trou Bricot. Il se prépare à participer à une nouvelle attaque.

 

Le 26 septembre 1918, le régiment spinalien repart à l’offensive au nord-ouest de Perthe-lès-Hurlus. Cette fois-ci, la chance n’est plus du côté du caporal Regnier. Le 28, il décède des suites de ses blessures, près du bois de la Chèvre.

 

Pour en savoir plus sur les évènements qui se sont déroulés durant cette période, il suffit de cliquer une fois sur la carte ci-dessous.

 

28 septembre 1918

 

Sa mort est consignée dans les écrits de l’abbé Henry, aumônier du 149e R.I..

 

« À Somme-Py, la bataille fait rage ; on veut enlever le morceau ; il le faut si on veut pouvoir faire avancer la 43e. Dans le courant de la matinée, il semble bien que nous avons fait des progrès et que le village est à nous. Nos obus tombent au-delà et le tacata des mitrailleuses s’est éloigné.

 

Par les blessés, on commence à avoir des nouvelles de l’attaque. Les nôtres ont souffert du marmitage boche attiré surtout par les tanks dans le bois de la Chèvre et les environs. On signale des morts à la 10e compagnie, le caporal Régnier (des Loges) est étendu au coin du bois. Encore un ami, un compatriote qui disparaît. Nous étions ensemble en permission il y a un mois ! 

 

Bois de la chevre

 

L’abbé Henry note le mercredi 2 octobre 1918 : « Nous avons commencé hier à ramasser les morts.  Un caporal et des hommes du G.B.D. sont en liaison avec nous. Les morts sont enterrés à Soury-Lavergne, où le G.B.D. établit un cimetière… Le caporal Régnier a été également rapporté ».

 

L’aumônier Henry écrit plus tard au curé des Loges, Émile Mielle, qui, dans sa réponse, déplore la mort de ce soldat (ce jeune homme que j’avais baptisé, catéchisé, était resté fidèle à son devoir religieux jusqu’à son départ pour l’armée et je n’avais jamais eu de lui, au point de vue chrétien, que des satisfactions.)

 

Après la guerre, le corps du caporal Régnier est exhumé du cimetière de Soury-Lavergne et inhumé dans la nécropole nationale « La Crouée », à Souain-Perthe-lès-Hurlus. La famille demande son retour dans son village natal après l’entrée en rigueur de la loi sur la libre restitution des corps (article 106 de la loi de finances du 31 juillet 1920).

 

Léon Régnier est actuellement enterré dans le petit cimetière des Loges.

 

Sepulture civile du caporal Regnier

 

La sépulture qui porte son nom à la nécropole nationale « La Crouée » existe toujours (la raison du maintien de cette tombe « vide » n’est pas connue).

 

Sepulture militaire du caporal Regnier

 

Léon Émile Jean Baptiste Régnier ne s’est pas marié et n’a pas eu de descendance.

 

Le nom de cet homme a été gravé sur le monument aux morts de son village natal.

 

Decorations du caporal Regnier

 

Le registre de recensement de la commune des Loges de 1946 montre que la famille Reignier y réside toujours. La mère est veuve. À l’exception de Marie Rose, tous les autres enfants, non mariés et sans postérité, vivent et travaillent toujours avec leur mère.

 

Décorations obtenues :

 

Croix de guerre avec une palme et trois étoiles de bronze

 

Citation à l’ordre du régiment  n° 76 en date du 6 novembre 1917 :

 

« Agent de liaison d’un courage remarquable, s’est surtout distingué au cours de l’attaque d’une position défendue à outrance par l’ennemi, le 23 octobre 1917, accomplissant toutes les missions exposées et dangereuses. »

 

Citation à l’ordre du régiment  n° 34 en date du 21 juin 1918 :

 

« Soldat très brave, a fait preuve pendant les journées des 28, 29 et 30 mai 1918, d’un courage et d’un esprit de sacrifice dignes d’éloges. »

 

Citation à l’ordre du régiment  n° 42 en date du 2 août 1918 :

 

« Agent de liaison d’un courage et d’un sang-froid exemplaires. Dans les journées du 15 au 18 juillet 1918, a rempli ses fonctions avec un zèle remarquable et un mépris du danger digne d’éloges, portant les ordres de son commandant de compagnie sous les plus violents bombardements. »

 

Le caporal Régnier a été inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire à titre posthume (J.O. du 11 août 1922). 

 

« Caporal d’élite, d’une bravoure réputée, toujours au premier rang dans les moments difficiles. Après avoir donné pendant la campagne la valeur de son héroïsme, est glorieusement tombé pour la France le 28 septembre 1918, aux environs de Somme-Py. »

 

Cette décoration lui donne également droit à l’ajout d’une palme sur sa croix de guerre.

 

Pour consulter la biographie du sergent Émile Chevalier, sous-officier évoqué dans la correpondance du caporal Régnier, il suffit de cliquer une fois sur l'image suivante.

 

Emile Auguste Nicolas Chevalier

 

Sources :

Cette biographie a été rédigée en collaboration avec J.L. Poisot.

 

La fiche signalétique et des services du caporal Regnier, les actes d’état civil de la famille Régnier et les registres de recensement de la commune des Loges ont été lus sur le site des archives municipales de la Haute-Marne.

 

Extraits des carnets inédits de l’aumônier Henry.

 

La photographie de la sépulture civile du caporal Régnier a été réalisée par J.L. Poisot.

 

La correspondance et les photographies présentées sont la propriété du petit-neveu, L. Bresson, et de la petite-nièce, G. Bresson, du caporal Regnier.  

 

Un grand merci à M. Bordes, à G. Bresson, à L. Bresson, à A. Carrobi, à J.L. Poisot, à M. Porcher, au Service Historique de la Défense de Vincennes et aux archives départementales de la Haute-Marne.

Commentaires
149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.
Visiteurs
Depuis la création 837 308
Newsletter
41 abonnés
149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.