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149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.
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3 octobre 2014

Émile Laure (1881-1957).

Auguste_Laure_1

 Avant-guerre 

Auguste Marie Émile Laure voit le jour le 3 juin 1881, à Apt, une petite ville située dans le département du Vaucluse. À sa naissance, son père Joseph est un homme âgé de 36 ans,qui exerce la profession d’ingénieur. Sa mère, Marguerite Duval, une femme originaire de Draguignan, est âgée de 28 ans. La fratrie d’Auguste est composée de 4 enfants.

Après l’école primaire, Auguste poursuit sa scolarité. C’est un élève brillant ; à la fin de ses études secondaires, il est bachelier es lettres et es sciences. Engagé volontaire, le jeune homme signe un contrat de trois ans à la mairie de Versailles. Le 30 octobre 1899, il est compris sur la liste de recrutement de la classe de 1901 de la subdivision de Toulon, n° 47 de tirage dans le canton d’Hyères. Il porte le n° 2216 au registre matricule de recrutement.

Ce jeune homme ne le sait pas encore, mais une longue et féconde carrière d’officier l’attend…

Une fois son engagement signé, Émile Laure entre aussitôt à l’école spéciale militaire. Sa promotion porte le nom d’In-Salah. Cette 84e promotion a choisi ce nom pour commémorer la prise de l’oasis d’In-Salah sur les touaregs en 1899.

3e_compagnie_de_la_promotion_d__In_Shalah

Nommé caporal le 15 août 1900, puis sergent le 1er décembre 1900, il quitte l’école de Saint-Cyr avec le grade de sous-lieutenant le 1er octobre 1901. Bien noté, il porte le n° 19 d’une promotion qui compte, à la fin des cours, 546 élèves. Deux ans plus tard, il est nommé lieutenant. Cet officier sert au 7e B.C.P. depuis sa sortie de l’école de Saint-Cyr, une unité qu’il ne va pas quitter jusqu’à son entrée à l’école supérieure de guerre.

Le 23 octobre 1906, le lieutenant Laure est admis à suivre les cours de l’école supérieure de guerre. Pour cela, il doit se rendre à Paris pour intégrer la promotion n° 32. Moins de cinq années se sont écoulées entre ses deux formations.

Classé 45e avec la mention « bien », Émile Laure obtient son brevet d’état-major le 21 octobre 1908.

Le lieutenant Laure se marie le 27 octobre 1908 à Draguignan. Il épouse Eugénie de Gasquet, une jeune femme âgée de 24 ans. De cette union naîtront deux garçons et deux filles.

Sa formation d’officier d’état-major est loin d’être achevée ; il doit maintenant effectuer un stage pratique à l’état-major de la 30e D.I. à Avignon, d’une durée de 2 ans.

Au cours de cette période, il effectue deux stages d’un mois. Le premier, en 1909, au 38e R.A.C., le second, en 1910, au 9e régiment de hussards. Au cours de ce second stage, il prend part aux manœuvres d’automne avec le 1er escadron du régiment.

Le chef d’état-major de la 30e D.I. fait savoir qu'il est officier de grande valeur, remarquablement doué sous le rapport de l’intelligence et des qualités militaires et professionnelles. Le lieutenant Laure s’oriente très bien sur le terrain avec un sens tactique très prononcé. C’est un homme avec beaucoup de méthode dans l’organisation des tâches à effectuer. Toujours à la hauteur, il sait travailler vite, bien et consciencieusement.

La titularisation dans sa fonction d’officier d’état-major a lieu le 28 septembre 1910.

En 1911, le lieutenant Laure participe aux manœuvres alpines, aux manœuvres de cadres, au voyage d’état-major et aux manœuvres d’automne de la 30e D.I.. À la suite de cela, il présente un volumineux travail écrit sur la tactique offensive française. Il participe également, de manière prépondérante, à l’organisation de l’école d’instruction d’Avignon, où il donne régulièrement des conférences aux officiers de complément.

Au 149e R.I.

Le 23 septembre 1913, Émile Laure est promu capitaine. Ce changement de grade va le conduire dans la cité spinalienne. Il quitte la ville d’Avignon pour venir prendre le commandement d’une compagnie du 149e R.I..

Cet officier se trouve à la tête de la 10e compagnie lorsque le conflit contre Allemagne débute aux tout premiers jours du mois d’août 1914. Le 9 août 1914, c’est le baptême du feu pour le 149e R.I., mais la compagnie du capitaine Laure ne participe pas aux combats qui se déroulent dans le secteur du Renclos-des-Vaches.

Quelques jours plus tard, Émile Laure est amené à prendre le commandement du 3e bataillon, à la suite de la mort au combat du commandant Didierjean qui est survenue le 14 août 1914.

Le 25 août 1914, il est blessé à Bazien, une petite bourgade qui se trouve près de Ménil-sur-Belvitte où le régiment est engagé.

Suite à cette blessure, il est évacué le jour même sur l’hôpital d’Autrey, une petite commune vosgienne. Le lendemain, il quitte ce département pour être hospitalisé à l’hospice de Paray-le-Monial qui se trouve en Saône-et-Loire. Il obtient une convalescence de 8 jours en date du 29 août, qu’il passe à Avignon. Il rejoint le dépôt de son régiment avant l’expiration de celle-ci, le 2 septembre 1914.

Ce n’est seulement que le 8 février 1915 que l’adjudant de bataillon Henri Ganière, les soldats Léon Leduc de la 12e compagnie et Camille Saunier de la 10e compagnie signeront le certificat d’origine de sa blessure.

« A été blessé par une balle ennemie sur le dessus de l’épaule droite, alors qu’il se trouvait derrière le centre de la ligne de combat du bataillon et qu’il donnait des ordres à la 12e compagnie, réserve de bataillon. »

Le lieutenant-colonel Gothié, qui commande le régiment et le médecin aide-major de 1ère classe Hubert Cleu valident ce document.

Le capitaine Laure revient dans son régiment le 5 septembre 1914. À peine arrivé, il conduit son bataillon dans les combats qui se déroulent dans le petit village marnais de Souain (pour en savoir plus, il suffit de cliquer une fois sur l'image suivante).

Section_du_149e_R

Considéré comme un officier de tout premier ordre, il est promu chef de bataillon à titre temporaire le 13 octobre 1914. Cinq jours plus tôt, son bataillon avait reçu la mission d’enlever les hauteurs de Notre-Dame-de-Lorette (pour en savoir plus, il suffit de cliquer une fois sur l'image suivante).

Chapelle_de_Notre_Dame_de_Lorette

De novembre à décembre 1914, le 149e R.I. quitte la France pour aller combattre en Belgique. Le commandant Laure participe avec son bataillon à plusieurs attaques dans ce pays. Fin décembre 1914, c’est le retour dans le secteur de Notre-Dame-de-Lorette. Cet officier assure toujours le commandement du 3e bataillon. Avec ses hommes, il se fait tout particulièrement remarquer dans les combats du mois de  mars 1915 qui se déroulent dans le secteur de Noulette (pour en savoir plus, il suffit de cliquer une fois sur l'image suivante).

Groupe_149e_R

Le 27 avril 1915, Émile Laure est blessé au moment où il rebrousse chemin, à la suite d’une reconnaissance effectuée en première ligne. Le commandant Laure est immédiatement pansé sur place pour une plaie en séton reçue à la cuisse droite. Il est ensuite évacué sur l’hôpital de Bruay. Après son rétablissement, il est nommé à l’état-major de la 13e D.I., juste au moment où il devait reprendre son commandement au 149e R.I..

À l’état-major de la 13e D.I. et au 3e bureau du G.Q.G. 

De juin 1915 à mai 1917, Émile Laure occupe les fonctions de chef d’état-major dans cette division. Il se retrouve directement sous les ordres du général Albert Martin de Bouillon. Pendant ces deux années, il va devoir produire une somme de travail intellectuel considérable, particulièrement au cours des combats qui eurent lieu à Notre-Dame-de-Lorette, à Verdun et dans la Somme. Ce travail le force parfois à passer plusieurs nuits d'affilée sans prendre aucun repos.

Il est, à de nombreuses reprises, très fatigué, notamment à Verdun en mars 1916 et dans la Somme en septembre 1916, engagé à prendre du repos par son supérieur direct, il refuse catégoriquement de quitter son poste. Surmené, épuisé, malmené par les efforts fournis, ce n’est qu’en mai 1917, et après de sérieux problèmes de santé, qu’il est contraint, sur ordre du médecin divisionnaire, de prendre du repos et d’aller se faire soigner à l’hôpital de Château-Thierry.

Le 24 juin 1917, il est affecté au bureau des opérations du grand quartier général. Le 6 juillet 1917, le commandant Laure est titularisé dans sa fonction de chef de bataillon.

Le commandant Laure est considéré par le lieutenant-colonel Duffour, le commandant du 3e bureau du G.Q.G., comme l’une des « chevilles ouvrières » de la bataille décisive de l’année 1918, soit comme officier de liaison auprès d’une armée, soit comme rédacteur des directives du commandant en chef.

L’après-guerre 

Au cours du premier semestre de l’année 1919, Émile Laure fournit une somme de travail considérable, soit sous forme d’études concernant les enseignements à tirer du conflit (conduite des opérations, tactique, organisation du haut commandement, des grandes unités, des différentes armes), soit sous forme de rédactions historiques

Le 26 août 1919, cet officier est muté au service historique de l’état-major de l’armée. Il participe à l’élaboration des ouvrages intitulés « les Armées Françaises dans la Grande Guerre.

Il intègre l’état-major particulier du ministre de la guerre Flaminius Raiberti à la fin de l’année 1920.

Le 21 janvier 1922, Émile Laure est devenu sous-chef du cabinet militaire. Il est nommé lieutenant-colonel le jour de Noël de cette année.

Le 23 juin 1924, il est rattaché au 5e R.I., puis titularisé dans la fonction de chef de cabinet du maréchal Pétain, qui est, à cette époque, vice-président du conseil supérieur de la guerre.

Au cours de cette période, Émile Laure est chargé par le maréchal Pétain de réaliser de nombreux travaux autour de la conduite des affaires marocaines. Il fera plusieurs séjours en Afrique.

Nommé colonel le 25 mars 1928, Émile Laure commande la 6e demi-brigade de chasseurs à Nice. Les mois de juillet, d’août et de septembre sont consacrés aux  grandes manœuvres. Profondément convaincu de l’importance des écoles de perfectionnement des officiers de réserve, il réorganise complètement l’école d’officiers de Nice et il va obtenir d’excellents résultats.

En 1929, le colonel Laure fournit de nombreux travaux personnels. L’un d’entre eux lui vaut les félicitations du ministre de la guerre P. Painlevé, le 17 juin 1929.

En 1931, il suit les cours du centre des hautes études militaires. Une fois de plus, il est très bien noté. À la suite de cette nouvelle formation, il est promu général de brigade, cette nomination est publiée au journal officiel du 2 août 1932. Il a 51 ans.

Le 11 février 1934, le général de brigade Laure est promu chef de cabinet du ministre de la guerre Philippe Pétain.

En août 1934, il dirige l’exercice des cadres de la 65e D.I.. Le général Laure connaît parfaitement bien tous les rouages du fonctionnement d’une telle unité. Considéré comme un grand spécialiste des Alpes, il maîtrise parfaitement les particularités de la manœuvre et du combat en montagne.

Une décision ministérielle du 8 mai 1935, le nomme à la tête de la division d’Alger. Cet officier doit prendre le commandement de cette unité dans le courant du mois de juin 1935. Pour cela, il doit rejoindre le port de Marseille pour s’embarquer sur le paquebot « Lamoricière », un navire de la compagnie générale transatlantique, qui va le mener tout droit en Afrique.

Émile Laure est nommé général de division le 16 décembre 1935, il reste maintenu à la tête de la division d’Alger.

Décembre 1937, c’est le retour en France. Le 24 janvier 1938, il prend le commandement de la 9e région à Tours.

1939-1940

Le 2 septembre 1939, il se retrouve, à nouveau, dans l’obligation de combattre les Allemands. C’est à la tête du  9e C.A. qu’il va retrouver l’ennemi d’antan. Son corps d’armée doit quitter la Touraine pour se rendre dans la région de Forbach. Des combats sporadiques se déroulent sur ce front de la Sarre à partir du 10 mai 1940. Le 21 mai, Auguste Laure prend le commandement de la 8e Armée, une armée qui tient le Rhin dans un secteur allant de Sélestat au Jura. Le 12 juin, celle-ci est menacée d’encerclement par les troupes allemandes. Pour éviter cette catastrophe, il reçoit un ordre de retraite. Ses effectifs se mettent rapidement en marche pour se replier sur la ligne Dijon, Dôle, Genève. Malgré ce déplacement, son armée se retrouve prise au piège le 17 juin. Il décide alors de former « un dernier carré » de résistance autour de la Bresse et il donne l’ordre à ses troupes de tenir jusqu’à la dernière cartouche. Après 24 heures de combat, il est fait prisonnier avec ses hommes. Le général Laure est dirigé vers l’Allemagne pour être interné à Königstein.

L’armistice est signé le 22 juin 1940, le gouvernement de Vichy se met en place. Celui-ci demande la libération du général Laure. Cette requête est acceptée par les autorités allemandes. Émile Laure va pouvoir quitter Königstein dès la fin du mois d’octobre 1940. Le 17 novembre 1940, il est nommé secrétaire général du maréchal Pétain. Deux mois plus tard, il est promu général d’armée.

Après 1940 

Il est limogé le 19 avril 1942, suite à la demande de Pierre Laval, qui vient tout juste de revenir au pouvoir. Émile Laure, qui est resté très proche du maréchal Pétain, est tout de même maintenu chargé de mission aux services historiques jusqu’au début du mois de juin 1943.

Toujours inscrit sur une liste de personnalités suspectes, il est arrêté par les autorités d’occupation le 24 décembre 1943. Le général Laure est emprisonné, puis déporté en Autriche. Libéré le 4 mai 1945 par les troupes américaines, il est de retour en France, quatre jours plus tard. Ayant occupé un poste de haut fonctionnaire dans le gouvernement de Vichy, il est rapidement arrêté. Puis mis en permission de captivité le 8 août 1945. L’heure de la retraite a sonné.

En août 1945, il est domicilié au 67 rue de Monceau à Paris (8e).

Le 3 juillet 1957, il décède à l’âge de 76 ans, dans la petite ville d’Hyères.

Le général d’armée Émile Laure a obtenu les citations suivantes :

Citation à l’ordre n° 3 de la 85e brigade  du 30 avril 1915 :

« Brillant officier, d’une activité et d’une bravoure au-dessus de tout éloge, d’esprit clairvoyant et d’un jugement sûr, d’une grande autorité sur sa troupe. Blessé le 25 août 1914, a été fait Chevalier de la Légion d’honneur lors de la prise de la chapelle de Notre-Dame-de-Lorette. Blessé une 2e fois, le 27 avril au cours d’une reconnaissance de nuit. »

Citation à l’ordre n° 125 de la  Xe Armée  du 25 octobre 1915 :

« Aussi bon chef d’état-major qu’il a été brave officier de troupe, d’un dévouement à toute épreuve, d’un zèle inlassable. Pendant 20 jours de combats successifs a de jour et de nuit été sur la brèche prévoyant, organisant de façon à ce que les troupes soient dans de meilleures conditions à produire leur effort. A été blessé deux fois. Cité déjà à l’ordre de la brigade comme officier de troupe. »

Citation à l’ordre n° 13.823 du C.A. du 24 février 1919 :

«  Après s’être distingué comme chef de bataillon et chef d’état-major d’une D.I., a tenu une place éminente au 3e bureau de l’état-major général, par l’étendue de ses connaissances professionnelles, sa puissance de travail, l’ardeur de son tempérament militaire. Officier de liaison intrépide, plein de tact et d’une expérience consommée, a pris une part considérable dans l’établissement des instructions par lesquelles le commandant en chef a fixé les procédés de combat répondant aux conditions successives de la guerre. »

Autre citation :

Ordre n° 449/D du 31 octobre 1925 des troupes d’occupation du Maroc :

« A servi à l’état-major du maréchal de France, vice-président du conseil supérieur de la guerre, commandant en chef du Maroc, pour les opérations militaires sur le front nord-marocain d’août à novembre 1925.

A pris une part active à la préparation du plan général d’action puis à sa mise en œuvre, en exécutant les liaisons fréquentes auprès des grandes unités et des reconnaissances à régler le développement de leurs actions combinées.

Au cours de délicates missions auprès du haut commandement espagnol, a contribué à maintenir une étroite collaboration des forces des deux pays vers l’objectif commun. A poursuivi sa tâche en participant à l’établissement du programme d’ensemble des actions décisives.

Officier d’état-major de premier ordre dont la haute valeur intellectuelle et morale s’est constamment affirmée au cours de ces évènements (Croix de guerre des T.O.E.) »

Chevalier de la Légion d’honneur (Ordre n° 884-D du 8 mai 1915) :

« Le 8 octobre 1914, ayant reçu la mission de chasser l’ennemi d’un bois et de s’emparer d’une position ennemie fortement organisée, s’est acquitté de sa mission avec un coup d’œil remarquable, a occupé la position ennemie, s’y est maintenu et à montré dans cette opération de sérieuses qualités de commandement. »

Officier de la Légion d’honneur : 16 juin 1920.

Grand Officier de la Légion d’honneur : (Ordre n° 612/D le 14 août 1941.

« Commandant d’un corps d’armée en Lorraine depuis le début de la campagne, a déployé une ardeur passionnée à l’organisation de son secteur et au développement de l’esprit combatif de ses troupes.

Recevant le 22 mai 1940, le commandement de l’armée chargée de la défense de la Haute-Alsace, a, tant dans la préparation que dans la conduite de la bataille de juin 1940, fait preuve d’un jugement et d’une activité remarquables.

Attaqué en même temps de front et à revers, a fait face à la situation critique dans laquelle s’est rapidement trouvée son armée avec une ténacité et une énergie qu’aucune difficulté n’a réussie à abattre, tentant de rompre l’encerclement ennemi par une contre-action, animant de sa volonté de résistance les éléments de son quartier général avec lesquels il avait fait organiser la défense de la Bresse.

A été fait prisonnier le 22 juin, résistant jusqu’au bout, les armes à la main, comme il l’avait prescrit à toute son armée

Le présent ordre comporte l’attribution de la croix de guerre avec palme.

Commandeur de la Légion d’honneur.

Autres décorations :

Officier de la Couronne d’Italie.

Croix de guerre belge. Arrêté royal du 17 avril 1920

Officier de l’ordre de la Couronne (Belgique). D.M. du 26 avril 1920.

Croix de 2e classe du mérite militaire rouge d’Espagne. (Diplôme du 5 février 1926).

Médaille coloniale, agrafe Maroc  1925 (décret officiel janvier 1926).

Médaille de la Victoire (autorisation du 8 juin 1921)

Officier de l’Instruction Publique (21 janvier 1931)

Commandeur de l’ordre du Ouissam-Alaouite chérifien (Dahir du 31 décembre 1934).

Grand-Officier Nichan-Iftikar de Tunisie (diplôme obtenu le 22 août 1934).

Grand officier de l’ordre de l’étoile de la Roumanie.

Auguste_Laure_2

Émile Laure est l’auteur de plusieurs ouvrages. Sous le pseudonyme d’Henri René il a rédigé les livres suivants :

Lorette une bataille de 12 mois (octobre 1914-octobre 1915). Éditions Perrin et Cie. 264 pages.1916.

Jours de gloire, jours de misère (histoire d’un bataillon, Alsace, Lorraine, Marne, Ypres, Artois, Verdun, 1914-1916.Éditions Perrin et Cie. 1917.

Sous son véritable nom :

Au 3e bureau du troisième G.Q.G. (1917-1919) Éditions Plon, 279 pages, 1921.

Les étapes d’une division d’infanterie (13e D.I.) Éditions Berger-Levrault Paris. 414 pages. 1928.

La victoire franco-espagnole dans le Rif par le lieutenant-colonel Laure. Éditions Plon. 272 pages. 1927.

Pétain. En collaboration avec le général Audet, le lieutenant-colonel Montjean et le lieutenant-colonel Buot de l’Épine. Éditions Berger-Levrault. 442 pages. 1941.

Autres publications :

La défense aérienne du territoire. Conférence de M. le général Laure, du 22 janvier 1934.

Le commandement en chef des armées française du 15 mai 1917 à l’armistice. Revue militaire française n° 182.

Sources :

Dossier individuel consulté au Service Historique de la Défense de Vincennes.

Les deux premiers  portraits du commandant Laure proviennent de la collection personnelle de F. Amélineau.

La photographie de la 3e compagnie  d’In-Salah (1899-1901) de l’école spéciale militaire provient d’un livre d’or appartenant à P. Baude.

La majeure partie des informations concernant le parcours du général Laure, au cours  de la seconde guerre mondiale, ont été fournies par F. Amélineau.

Les éléments concernant la composition familiale du général Laure ont été trouvés sur le site « Généanet ».

 François de Lannoy et Max Schiavon lui ont consacré un chapitre dans leur livre « les généraux français de 1940 » (2013).

 Un grand merci à M. Bordes, à F. Amélineau, à A. Carobbi, à P. Baude, à M. Porcher, à Y. Thomas et au Service Historique de la Défense de Vincennes.

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