Enfance et adolescence
Natif de la Saône-et-Loire, François Ulysse Fontaine voit le jour le 20 avril 1885 à Pourlans, un petit village peuplé de moins de 450 habitants. Ulysse est le second d’une fratrie de trois garçons.
À sa naissance, le père, Auguste, est âgé de 23 ans. La mère, Marie Louise Sibois, vient tout juste de fêter ses 22 ans. Ils sont tous les deux instituteurs.
La lecture des actes de naissances de leurs enfants nous apprend que Louise et Auguste changent assez régulièrement d’école pour exercer leur profession.
Le degré d’instruction d’Ulysse n’est pas indiqué sur sa fiche matricule. Il est simplement formulé qu’il est étudiant. Cependant, deux indicateurs laissent supposer que son niveau d’instruction était supérieur à 3. Il a des parents enseignants, cela offre un accès au savoir qui pousse à faire des études au-delà de la scolarité obligatoire. Ses deux frères furent tous les deux bacheliers.
Premières années sous l’uniforme
Le 21 octobre 1903, François Ulysse Fontaine abandonne la vie civile. Après avoir obtenu l’autorisation paternelle, il se dirige à la mairie de Lons-le-Saunier pour contracter son 1er engagement volontaire. Il signe pour une durée de 3 ans.
C’est au 44e R.I., qui tient garnison à Lons-le-Saunier, qu’il choisit de débuter sa carrière militaire. Ulysse n’a pas encore fêté ses 19 ans lorsqu’il rejoint la caserne Michel le jour de la signature de son contrat.
Cet engagement volontaire lui permet accéder aux deux premiers grades de la hiérarchie militaire assez rapidement. Le jeune homme est nommé caporal le 15 mars 1904 puis sergent le 18 février 1905.
Ulysse ne s’est pas trompé sur son choix de carrière. Une année avant la fin de son engagement, il décide de s’enrôler à nouveau pour deux ans. Le 3 novembre 1905, le sergent Fontaine Saunier appose sa signature sur un second contrat qui prendra effet à partir du 21 octobre 1906.
Le 2 février 1907, il assume les fonctions de sergent-fourrier. Ulysse troque son Lebel pour prendre la plume jusqu’au 21 décembre 1907. Il retrouve son poste de sergent de compagnie à partir de cette date.
Le 21 octobre 1908, le jeune sous-officier poursuit sa carrière de soldat en signant pour la troisième fois. Ce contrat de deux ans prend effet immédiatement.
Il se réengage pour une quatrième fois, à nouveau pour deux ans, le 17 septembre 1910, à compter du 21 octobre 1910. Ses supérieurs estiment qu’il est temps pour lui de se présenter au concours d’entrée de l’école militaire d’infanterie de Saint-Maixent. S’il veut devenir officier, il faut en passer par là.
Ulysse Fontaine intègre la 32e promotion de l’école dite promotion « Ney » le 1er octobre 1911. Le jour même, il est nommé aspirant. Ce grade intermédiaire lui est attribué pour une durée d’un an, le temps qu’il fasse ses études de cadre.
L’ancien sous-officier est promu sous-lieutenant aussitôt sa formation achevée. Il est affecté au 21e R.I. qui tient garnison à Langres.
Le 24 mars 1913, il épouse Marie Appoline Léa, domiciliée à Francheville, dans le département du Jura. Une fille naîtra de cette union.
Les premières années du conflit
Le sous-lieutenant Fontaine fait toujours partie des effectifs de la caserne Turenne lorsque débute le 1er conflit mondial en août 1914.
L’absence d’organigramme dans le J.M.O. du 21e R.I. ne permet pas d’identifier le numéro de la compagnie dans laquelle il sert lorsque le régiment quitte le dépôt pour rejoindre la ligne de front.
Le responsable du régiment lui confie le commandement d’une de ses compagnies dès le mois d’août 1914. Ulysse Fontaine est nommé lieutenant à titre temporaire le 3 septembre, puis à titre définitif le 1er octobre.
À cette époque, le 21e R.I. combat en Artois, du côté de Notre-Dame-de-Lorette, une petite chapelle qui se trouve près d’Aix-Noulette.
Le 6 novembre 1914, il perd son frère cadet, Agathange, sous-lieutenant au 27e R.I., mortellement blessé par un éclat d’obus.
Ulysse Fontaine est à la tête de la 7e compagnie du 21e R.I. en mai 1915. Le 2 avril, il est blessé par un éclat de bombe qui s’incruste dans la cornée de son œil droit. Cette blessure provoque un abcès à l’intérieur de l’œil. D’autres petits éclats sont venus se figer au visage. C’est l’évacuation vers l’arrière.
Les informations recueillies dans les différents documents consultés ne permettent pas de reconstruite le vécu de cet officier durant sa période de soins et de convalescence. La date de son retour dans la zone des armées reste également inconnue.
Ulysse Fontaine est promu au grade de capitaine à titre définitif le 3 septembre 1915. Vingt-trois jours plus tard, son frère aîné, Achille, capitaine au 44e R.I., est tué au nord de Saint-Hilaire-le-Grand.
Le 8 juillet 1916, il est détaché au centre d’instruction des élèves-chefs de section de la IVe armée, à Mourmelon-le-petit, pour y commander une compagnie.
Il rejoint le 9e bataillon du 150e R.I. le 26 septembre 1916 avant de retrouver son ancien régiment au début du mois de décembre 1916.
Le 23 juin 1917, sa charge de commandement augmente. Il est nommé capitaine adjudant-major du 1er bataillon du 21e R.I.. La formation devient nécessaire. Ulysse Fontaine est envoyé à Paris pour y suivre un enseignement sur les gaz du 3 au 8 août 1917.
Il participe ensuite à la bataille de La Malmaison qui se déroule entre le 23 et le 27 octobre 1917. Son engagement dans cette opération lui vaut une citation à l’ordre de la brigade.
L’année suivante, le capitaine Fontaine assiste aux cours des chefs de bataillon entre le 2 et le 27 février 1918.
Au 149e R.I.
Le 29 juin 1918, Ulysse est muté au 149e R.I.. Il conserve ses fonctions de capitaine adjudant-major au sein de cette unité. Le lieutenant-colonel Vivier lui confie le commandement par intérim de son 3e bataillon suite à une décision prise par le général Henri Gouraud, l’officier supérieur responsable de la IVe armée.
Le capitaine Fontaine est promu au grade de chef de bataillon à titre temporaire le 15 septembre 1918. Il commande maintenant le 3e bataillon de manière officielle. Cette promotion est pérennisée par la décision ministérielle du 23 septembre 1918 (J.O. du 30 septembre 1918).
Fin septembre 1918, le bataillon du commandant Fontaine participe à la bataille de Somme-Py avec l’ensemble du 149e R.I. au sein de la IVe armée. Début octobre le régiment poursuit le combat au sud d’Orfeuil.
Après l’armistice, le commandant Fontaine rédige une analyse détaillée de cet engagement ; cette analyse fut publiée dans la revue d’infanterie n° 350 du 15 novembre 1921 sous le titre « Tactique appliquée de l’infanterie – Attaque d’une position fortifiée – Opérations du 149e régiment d’infanterie pendant les journées des 26, 27 et 28 septembre 1918 ».
Ulysse Fontaine est toujours à la tête de son bataillon lorsque l’armistice est signé.
Durant tout le conflit, cet homme fut noté comme étant un officier réfléchi, courageux, toujours égal à lui-même. Quel que soit le poste occupé, il a toujours été très apprécié par ses chefs et par ses subordonnés.
Les années d’après-guerre
Le commandant Fontaine est affecté au service des chemins de fer au début de l’année 1919.
Nommé commissaire militaire aux chemins de fer du réseau de l’est, il travaille à la gare de Belfort du 16 janvier 1919 au 15 mars 1919.
Il poursuit cette tâche à la gare de Lyon-Perrache qui dépend du réseau P.L.M du 16 mars 1919 au 5 octobre 1919.
Le 6 octobre 1919, cet officier est mis en route, sur ordre de la commission militaire du réseau en date du 3 octobre 1919, pour rejoindre le 149e R.I..
Deux jours plus tard, Ulysse est inscrit au cadre complémentaire du régiment.
Le 7 novembre 1919, il retrouve ses anciennes fonctions en prenant le commandement du 2e bataillon. Une décision ministérielle du 23 novembre 1919. (J.O. du 10 décembre 1919) le maintient dans ce régiment.
Le 11 octobre 1921, il commande la 1ère compagnie. Le 1er janvier 1922, Ulysse repasse au cadre complémentaire.
Trois mois plus tard, le commandant Fontaine a sous ses ordres le 1er bataillon du régiment. Il est également susceptible d’être envoyé sur les théâtres d’opérations extérieurs dans un délai de trois mois (article 17 de l’instruction 2600-1/11 du 2 mars 1921 – J.O. du 1er avril 1922) ce qui ne fut pas le cas.
Ulysse Fontaine prend part aux exercices de cadres de division au camp du Valdahon, entre le 7 septembre et le 15 septembre 1922.
Il fait partie des effectifs de l’armée du Rhin au début de l’année 1923. Cette année-là, il tombe grièvement malade. Le commandant Fontaine est évacué à l’hôpital militaire de Nancy pour une longue période. Son hospitalisation dure du 5 mars au 26 juin 1923. Ayant besoin de beaucoup de repos, il bénéficie d’un congé de convalescence de 90 jours couvrant la période allant du 27 juin au 24 septembre 1923. Il passe cette période entièrement chez lui, à Saint-Martin-en-Bresse. Suite à cette longue pause forcée, il retourne à l’hôpital de Nancy le 26 septembre. Les médecins le renvoient en congé de convalescence pour une durée d’un mois à compter du 6 octobre 1923.
Le 15 novembre 1923, le 149e R.I. est dissous. Le commandant Fontaine apprend son affectation au 17e régiment de tirailleurs d’Épinal. Il occupe les fonctions de major à compter du 1er janvier 1924 (décision ministérielle du 8 décembre 1923 - J.O. du 10 décembre 1923).
La commission de réforme d’Épinal, réunie le 11 février 1925, le rend inapte au T.O.E. pour une durée d’un an. Le commandant Fontaine est rayé des contrôles du 17e régiment de tirailleurs le jour même.
Il est désigné comme stagiaire candidat au recrutement pour une éventuelle prise de commandement du bureau d’Épinal, en exécution de la décision ministérielle prise le 4 mai 1925.
Il prend officiellement la direction de ce bureau suite à la décision ministérielle du 21 septembre 1925 (J.O. du 25 septembre 1925).
Ulysse Fontaine est nommé au grade de chef de bataillon (choix) par décret du 24 septembre 1930. Cette nomination prend effet à partir de cette date. Le commandant Fontaine est maintenu au bureau de recrutement d’Épinal. (J.O. du 25 septembre 1930).
Passé dans la section hors cadre d’infanterie (recrutement par décision ministérielle du 31 juillet 1931 et par application de l’article 5 de la loi du 4 juillet 1931) il peut toujours conserver son poste (J.O. du 1er août 1931).
La commission de réforme de Nancy du 2 février 1932 le propose pour une pension temporaire de 50 % avec un maintien en activité, pour l’infection contractée durant la guerre ; cette infection avait entraîné sa longue hospitalisation quelques années après la fin des hostilités franco-allemandes.
Ulysse Fontaine est maintenu en service par la D.M. n° 2671-2/12 du 19 mars 1932 qui valide la proposition de la commission de réforme.
L’année suivante, la commission de réforme de Nancy du 27 novembre 1933 le propose à nouveau pour une pension temporaire de 50 % avec maintien en activité pour séquelles d’épithélioma vésiculaire, fistule hypogastrique, pyurie intermittente et lithiase rénale droite. Son état général est jugé satisfaisant.
Le 1er mai 1937, il est affecté au 4e bureau de recrutement de la Seine.
Le commandant Fontaine est promu lieutenant-colonel par décret du 22 décembre 1937. Cette promotion prend effet à partir du 25 décembre 1937. (J.O. du 25/12/1937).
Calme, méthodique il est toujours très bien noté par ses supérieurs.
Nouvelle rencontre avec les Allemands
Lorsque les premiers engagements du second conflit mondial débutent en mai 1940, le lieutenant-colonel Fontaine est toujours responsable du 4e bureau du service de recrutement de la Seine. Très vite, il reçoit l’ordre de se replier.
Il doit se rendre à Royan, en Charente-Inférieure. Le 15 juin 1940 au matin, son personnel et ses archives arrivent par voie ferroviaire.
La progression ennemie est rapide. Les Allemands pénètrent dans Royan après la signature de l’armistice, mais avant l’expiration des six heures postérieures à la signature de l’armistice avec l’Italie. Tous les militaires stationnés à Royan furent considérés comme des prisonniers de guerre.
Les trois premiers jours de l’occupation, ils purent continuer de stationner dans leurs cantonnements.
Le 28 juin 1940, tous les militaires français évacuent Royan par train en direction de Surgères pour être installés dans un camp de réfugiés civils qui fut évacué pour leur faire place. Le 30 juin, les officiers sont séparés de la troupe. Ils sont envoyés dans un autre camp civil à Saint-Jean-d’Angély.
Le commandant Fontaine, qui était resté avec son personnel malgré ses problèmes de santé, ne peut plus bénéficier de soins. Sa fistule hypogastrique nécessite un drainage urinaire avec traitement quotidien qui doit être réalisé par une tierce personne. Le médecin qui était affecté au 4e bureau a pu assurer ces soins jusqu’au 30 juin, mais ce ne fut plus possible après cette date. Le camp de Saint-Jean-d’Angély ne disposait pas de service mécical et encore moins de matériel pour le soigner correctement.
N’ayant plus d’hommes à charge, le devoir ne lui imposait plus de sacrifier sa santé. Accompagné du médecin, il se présente devant le commandant du camp pour lui expliquer sa situation. Les pourparlers sont difficiles, mais l’officier allemand finit par accepter de l’accompagner en voiture à Angoulême pour qu’il puisse être hospitalisé. Se ravisant en cours de route, l’officier allemand lui propose de le faire conduire jusqu’au poste avancé de la ligne de démarcation en avant de la Rochefoucauld-en-Angoumois. Un sous-officier et un soldat allemands armés reçoivent l’ordre de l’accompagner en voiture jusqu’au poste français de Fontafie qui est tenu par le 147e R.I..
Le 1er juillet 1940, le colonel de ce régiment le fait conduire à l’E.M. de la division. De là, le commandant Fontaine est dirigé au siège du 1er corps d’armée, à Thiviers, puis envoyé sur la 12e région à Limoges pour y subir les soins adaptés à sa pathologie.
Le 14 juillet, Ulysse Fontaine est affecté au bureau de recrutement de Limoges (télégramme ministériel 15154 P/1notifié par la 12e région le 14 juillet 1940 sous le n° 736/ CH1).
Le commandant Fontaine est nommé au grade de colonel le 25 juin 1940. À partir du 18 octobre 1940, il bénéficie de plusieurs congés d’armistice qui le mènent doucement vers la retraite en alternant travail et repos.
Atteint par la limite d’âge le 20 avril 1940, le colonel Fontaine est rayé des contrôles de l’activité le jour même. Il se retire à Saint-Martin-de-Bresse où il termine sa vie. Le 8 janvier1944, François Ulysse Fontaine décède à l’âge de 58 ans.
Il est enterré dans un caveau familial au cimetière de Saint-Martin-de-Bresse, avec son épouse et ses parents.
Décorations obtenues :
Chevalier de la Légion d’honneur le 22 mai 1915 :
« Le 11 mai 1915, s’est brillamment emparé d’une tranchée allemande, violemment contre attaqué dans la nuit suivante, a tenu tête pendant trois heures à des forces supérieures. Officier déjà cité à l’ordre de la division. A toujours eu une brillante conduite dans les combats antérieurs ».
Cette nomination comporte l’attribution de la croix de guerre avec palme.
Officier de la Légion d’honneur le 16 juin 1920. (J.O. du 4 octobre 1920). Inscrit au tableau spécial par arrêté ministériel du 2 octobre 1920.
Croix de guerre avec deux palmes, trois étoiles d’argent et une étoile de bronze.
Citation à l’ordre de la 13e D.I. le 12 avril 1915 :
« Lieutenant commandant la 7e compagnie. Excellent officier qui commande une compagnie depuis le 24 août. A fait preuve de décisions, d’énergie et d’une grande bravoure dans plusieurs situations délicates. Le 3 avril 1915 a été projeté contre le sol par l’éclatement d’une bombe et a perdu connaissance. Réanimé au bout de quelques instants, a aussitôt repris le commandement de sa compagnie et l’a conservé jusqu’à la fin du bombardement. »
Citation à l’ordre de la brigade le 29 décembre 1917 :
« Adjudant-major au 1er bataillon, a brillamment secondé son chef de bataillon pendant toute l’opération du 23 au 27 octobre 1917 et a contribué, pour une très large part, à l’organisation du village de Vaudesson. A fait preuve, une fois de plus, de courage, d’intelligence et de sang-froid. »
Citation à l’ordre de l’I.D. 13 n° 84 en date du 3 juillet 1918 :
« Auxiliaire très précieux pour son chef de bataillon. Du 27 au 30 mai 1918, a fourni d’intéressants renseignements en exécutant personnellement plusieurs reconnaissances dans des circonstances particulièrement dangereuses et délicates.»
Citation à l’ordre de la 43e D.I. n° 356 en date du 5 août 1918 :
« Ayant pris le commandement d’un bataillon quelques jours avant l’attaque du 15 juillet 1918, s’est dépensé sans compter pour mener à bien l’organisation et la position qui lui était confiée. Par son activité et par l’habileté des dispositions prises a puissamment contribué à maintenir intégralement nos positions. »
Citation à l’ordre de la IVe armée n° 1551 en date du 24 décembre 1918 :
« A montré au cours des attaques du 26 septembre les plus brillantes qualités militaires, entraînant son bataillon à l’assaut des organisations les plus puissantes, capturant de nombreux prisonniers et un important matériel, a réussi, par son énergie, son calme, et son sang-froid, à maintenir sa troupe en parfait état, continuant les attaques sans arrêt, imposant sa volonté à l’ennemi et repoussant les contre-attaques. »
Autres décorations :
Officier de l’ordre de l’Étoile noire (décret du 11 décembre 1932) (B.O.P.S.P. n° 18 du 1er mai 1933 page 469)
Médaille commémorative de la Grande-Guerre.
Médaille interalliée de la victoire.
Sources :
Dossier individuel consulté au Service Historique de la Défense de Vincennes.
Les fiches signalétiques et des services et les différents actes d’état civil concernant les frères Fontaine ont été consultés sur les sites des archives départementales de l’Ain et de la Saône-et-Loire.
J.M.O. du 21e R.I.. S.H.D. de Vincennes. Réf : 26 N 593/1.
Le commandant Fontaine possède un dossier individuel sur le site la Base Léonore. Pour en prendre connaissance, il suffit de cliquer une fois sur l’image suivante.
Un grand merci à M. Bordes, à A. Carobbi, à M. Porcher et au Service Historique de la Défense de Vincennes.