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149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.
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22 mai 2020

Edmond Édouard Gerbex (1889-1916)

Edmond Edouard Gerbex

 

Le 30 septembre 1889, Edmond Édouard Gerbex voit le jour en Suisse, à Chêne-Bourg. Ce petit village jouxte la frontière française et dépend du canton de Genève. La famille Gerbex est venue s’y installer après avoir vécu un moment chez les beaux-parents maternels au Grillon, un hameau rattaché à la commune de Choisy. Elle s’installe ensuite quelque temps au hameau de Vallard, près du village de Gaillard.

 

Le père, Charles, est un Savoyard né à Viviers en 1839. Cet homme, qui ne sait pas écrire, travaille comme agriculteur. Toute sa vie, il a poussé la charrue et participé aux récoltes pour de nombreux propriétaires terriens français et suisses. Il n’a probablement jamais eu l’occasion de faire l’acquisition du moindre lopin de terre pour assurer ses vieux jours. La mère, Jeannette Dumas, est née en 1842 à Choisy, une commune de Haute-Savoie. Elle œuvre chez son père les premières années de son mariage. À Gaillard, elle exerce le métier de ménagère. Après la naissance d’Édouard, les Gerbex s’établissent à Rolle, dans le canton suisse de Vaux.

 

Genealogie famille Gerbex

 

La fiche matricule d’Édouard mentionne un degré d'instruction de niveau 3. Il a acquis les rudiments de savoir prodigués par l'école suisse de langue française.

 

Sa fiche signalétique et des services nous apprend également qu’il a été recensé dans la commune française de Reignier et qu’il a pratiqué le métier de boucher. Pour quelle raison a-t-il été enregistré dans cette commune de Haute-Savoie ? Il est impossible de le savoir. Son nom n’a pas été retrouvé dans les registres de recensement des années 1901 et 1906.

 

Edmond Édouard Gerbex est classé dans la 1ère partie de la liste de l’année 1910 par le conseil de révision. Le 4 octobre 1910, il est à Chambéry, pour être affecté à la 6e compagnie du 13e B.C.P. qui est installé à la caserne Joppet.

 

Ses premiers mois au bataillon montrent qu'il n'est pas un sujet facile, n'hésitant pas à répéter "Je m'en fous" quand un sous-officier lui annonce une punition. Il s'enferme alors dans une attitude qui va régulièrement le conduire en prison.

 

En février 1911, Édouard est informé par dépêche que sa mère est gravement malade. Il obtient de ses chefs une permission de 24 heures pour se rendre à son chevet, mais il ne rentre pas dans les délais. Inscrit « manquant à l’appel » le 24 février 1911, il est enregistré comme déserteur à partir du  3 mars. Le 6, il revient de lui-même à la caserne. Aussitôt arrêté, il apprend qu’il va être traduit devant le conseil de guerre du 14e C.A..

 

Le 18 avril 1911, celui-ci le condamne à une peine de 1 an et deux mois de prison avec sursis pour désertion à l’étranger et vol militaire.

 

Cette sanction le fait muter au 22e B.C.P.. Le 6 mai 1911, le chasseur Gerbex se rend à Albertville, à la caserne Songeon, où il est aussitôt envoyé à la 3e compagnie. Le 1er juillet 1912, il passe à la 2e compagnie du bataillon.

 

Édouard Gerbex a régulièrement pris des libertés avec la discipline militaire durant ses passages au sein des deux B.C.P.. Il fut sanctionné pour de nombreux manquements : refus de refaire son paquetage, de faire son lit, de prendre son service de manutentionnaire, vol au préjudice d'un camarade, perte d'un bourgeron, mauvaise volonté dans l'exécution de tout travail, retour tardif de permission et enfin désertion en pays étranger. Ces infractions lui vaudront d'être détenu 54 jours en salle de police, 73 jours en prison et 8 jours en cellule d'isolement. Sans surprise, Édouard est maintenu au corps lorsque ses camarades de la classe 1910 quittent le bataillon à la fin de leurs obligations militaires. Le 15 décembre 1912, il laisse ses effets militaires derrière lui ; bien évidemment, son certificat de bonne conduite ne lui a pas été accordé.

 

Le lendemain, il passe dans la réserve de l'armée active. Il se retire alors en Suisse, pour s'installer rue de la Cité à Genève.

 

On ne connaît presque rien du parcours de cet homme durant les deux années qui suivirent son retour à la vie civile, si ce n’est qu’a la fin du mois février 1913, il est de nouveau installé à Chêne-Bourg. Y a-t-il exercé une activité professionnelle stable ? Celle de boucher ou de manœuvre qu'il a pratiquée successivement ou une autre ? Que s’est-il passé dans la vie d’Édouard pour que nous le retrouvions à vagabonder sur les routes de Haute-Savoie durant les mois qui précédèrent la guerre ? Nous n’avons pas de réponses satisfaisantes à donner à toutes ces questions.

 

Son parcours erratique fut jalonné par quatre condamnations pour infractions de droit commun. Le jeune homme est plusieurs fois jugé, sous le nom de « Gerbaix ». Le 26 décembre 1913, Édouard est condamné une première fois à Saint-Julien-en-Genevois. Il est puni de 6 jours de prison avec sursis pour filouterie d'aliments. La seconde fois, il se fait prendre à Nantua le 14 janvier 1914. Sursis oblige, il doit effectuer, en plus de sa nouvelle condamnation, 10 jours de prison pour filouterie d'aliments et vagabondage. Le 29 janvier 1914, il est encore arrêté à Saint-Julien-en-Genevois. Son errance de « trimardeur » lui vaut une troisième sanction. Cette fois-ci, la peine est plus sévère, il doit passer un mois derrière les barreaux.

 

Le 26 mai 1914, il est arrêté à Grenoble pour le même délit. Il retourne en prison pour un mois.

 

De nouveau libre, il ne sait pas encore qu’il va bientôt être dans l’obligation de revêtir l’uniforme. Des signes de guerre contre l’Allemagne sont de plus en plus perceptibles, mais personne n’y croit vraiment.

 

Les quelques mois de vie errante, les multiples petits séjours en prison et son aversion de la discipline militaire ne prédisposent pas Édouard Gerbex à rentrer dans le rang lors de son retour sous les drapeaux.

 

Il est envoyé au service auxiliaire puis classé « service armé » par la commission de réforme de Grenoble du 23 décembre 1914. Il est d'abord affecté à la 28e compagnie du 30e R.I. qui est stationné à Grenoble, dans les bâtiments de la caserne Decoux.

 

Le 3 février 1915, Édouard est affecté dans une compagnie de mitrailleuses au 158e R.I. avant d'intégrer la 3e compagnie du 149e R.I. à partir du 23 mars 1915.

 

Le 9 mai 1915, cette dernière se distingue, au prix de lourdes pertes, sur le champ de bataille d'Aix-Noulette, en prenant trois tranchées successives, malgré une canonnade intense et les feux convergents de l'artillerie et des mitrailleuses ennemies.

 

Pour en savoir plus sur les évènements qui se sont déroulés durant la journée du 9 mai 1915, il suffit de cliquer une fois sur la carte suivante.

 

 

Édouard Gerbex est blessé par un éclat d'obus au cours de ce combat. Il est transféré dans un hôpital auxiliaire à Caen le 11 mai 1915 pour y être soigné durant 3 mois et demi.

 

Une fois guéri, il retrouve son ancienne unité le 28 septembre 1915. Le 149e R.I. est toujours sur le front d’Artois. Le régiment vient de subir d’énormes pertes au cours des journées précédentes, pertes provoquées par de violents combats qui eurent lieu dans le secteur du bois en Hache. 

 

La 3e compagnie du 149e R.I., sous les ordres du capitaine Cochain, a été citée à l'ordre de l'armée le 23 juin 1915 pendant que celui-ci était à l’hôpital. Pour attester de sa participation à l’attaque du 9 mai, il lui sera remis une copie de cet ordre portant mention de son nom.

 

Cette copie est signée le 17 janvier 1916 par le lieutenant-colonel Gothié, l’officier qui commande le 149e R.I..

 

Le passage d'Édouard Gerbex à la 3e compagnie est marqué par une alternance du meilleur et du pire.

 

Moins d'un mois après son retour, alors que sa compagnie est en 2e ligne aux environs d'Aix-Noulette, au chemin creux, l'intéressé quitte son travail de nuit le 10 octobre 1915 vers 22 h 00, en abandonnant tout son équipement. Il regagne alors l'arrière et ne réapparaît que le 17 octobre 1915, à 19 h 45, en se rendant à la gendarmerie de Barlin, localité située à quelques kilomètres d'Aix-Noulette.

 

Pour ces faits, le 18 novembre 1915, il est condamné par le conseil de guerre de la 43e D.I. à une peine de 5 ans de détention et de 5 ans d'interdiction de séjour ; la justification de cette peine est « abandon de poste sur un territoire en état de guerre et désertion en présence de l'ennemi. »

 

Comme il est souvent d'usage, le général, commandant la 43e D.I., prononce la suspension de sa peine pendant la durée du conflit. Édouard Gerbex est muté à la 10e compagnie du même régiment le 26 novembre 1915. Cette mesure de  « clémence » ne change rien à son comportement.

 

Le 8 mars 1916, il commet l'irréparable en quittant une nouvelle fois sa formation dans des conditions qui lui vaudront, cette fois-ci, une condamnation à la peine de mort par le même conseil de guerre.

 

Ce jour-là, sa compagnie a dû s'abriter contre un bombardement intense dans une tranchée creusée dans un bois, au nord de Verdun. Elle reprend vers 20 h 00  sa marche en direction des lignes ennemies, à proximité de Fleury. À l'arrivée, à 23 h 00, l'absence du soldat Gerbex est constatée. Une enquête rapide et immédiate révèle qu'il a bien quitté le bois avec son escouade, mais qu'on a perdu sa trace au cours de la marche. Comme aucun élément ne laisse supposer qu'il a abandonné volontairement la colonne, il est porté disparu.

 

Pour en savoir plus sur les évènements qui se sont déroulés au cours de cette journée, il suffit de cliquer une fois sur la carte postale suivante.

 

Batterie de l'Hôpital 1

 

L'affaire prend une autre tournure lorsque, le 17 mars, à 13 h 30, le soldat Gerbex est arrêté par la gendarmerie à Dieue-sur-Meuse, au sud de Verdun.

 

Interrogé, il explique que le 8 mars, il s'était abrité derrière le talus de la route du fort de Souville pour laisser passer quelques rafales d'obus, qu'il avait pris peur et qu’il n'avait pas osé sortir de son abri lorsque la troupe avait repris la marche.

 

Selon ses déclarations, il n’a pas pu retrouver la direction suivie par sa compagnie. Il est alors retourné dans le bois où celle-ci avait bivouaqué. Après une première nuit passée dans ce bois, il abandonne son équipement, ses armes et ses effets pour prendre la direction de Verdun en s'arrêtant dans un village dont il a oublié le nom.

 

Quelques jours après, il gagne Dieue-sur-Meuse, où il a séjourné jusqu'à son arrestation. Edmond Gerbex achète sur place de la nourriture ou il se la procure auprès des cuisines roulantes stationnées dans ce village.

 

Le 11 mars, il rencontre un caporal de sa compagnie à qui il déclare, pour dissiper son attention, qu'il était malade et qu'il se rendait dans une infirmerie.

 

Le capitaine Bonnaud, commandant de la 10e compagnie, porte un jugement négatif, sans nuance, sur le comportement de ce soldat à la fin du rapport qu'il rédige sur les faits le 19 mars 1916.  

 

« est le type du mauvais soldat, indiscipliné, fainéant, constamment malade, il cherche par tous les moyens à se soustraire à ses obligations militaires. Sa conduite dans l'armée active a été mauvaise et depuis le début de la campagne, il ne s'est pas amendé. » 

 

Rappelant ses deux précédentes condamnations par un conseil de guerre, il estime qu'en raison « de sa mauvaise conduite habituelle et de sa récidive, Gerbex ne mérite aucune indulgence » et que sa traduction devant le conseil de guerre s'impose pour « abandon de poste en présence de l'ennemi, désertion en présence de l'ennemi avec dissipation d'armes, d'effets et de vivres. »

 

Cette proposition de renvoi devant le conseil de guerre est approuvée par tous les niveaux de la hiérarchie militaire. Partagé par le lieutenant-colonel Abbat, qui commande par intérim le 149e R.I., l'avis du chef de bataillon de Witkowski, commandant le 3e bataillon du 149 R.I., est catégorique.

 

« Soldat indigne, condamné plusieurs fois, il n'y a plus lieu d'espérer aucun relèvement – mérite toute la rigueur du code de justice militaire. »

 

Se conformant à l'avis du général Guillemot, commandant la 85e brigade, qui demande un renvoi devant le conseil de guerre, le général de Boissoudy, commandant la 43e D.I., donne l'ordre d'informer contre ce soldat le 23 mars 1916.

 

Au cours de l'information, l'audition des témoins et l'interrogatoire du prévenu par le sous-lieutenant Le Féron, rapporteur commissaire du gouvernement, n'apportent aucun élément nouveau sur les faits reprochés à Édouard Gerbex.

 

Le 31 mai 1916, le général de Boissoudy ordonne son renvoi devant le conseil de guerre de la 43e D.I. à une audience fixée au 2 juin 1916.

 

Il désigne comme président de cette juridiction le chef de bataillon Tixier, chef du 3e B.C.P. et, comme juges, le chef d'escadron Deboscq du 158e R.I., le capitaine Daniel du 31e B.C.P., le sous-lieutenant Mengel du 3e B.C.P. et l'adjudant Malerne du 12e régiment d'artillerie de campagne.

 

Le maréchal des logis Zittel du 12e régiment d'artillerie de campagne fut désigné pour défendre le soldat Gerbex.

 

Au cours des débats, Édouard Gerbex reconnaît les faits sans chercher à les minimiser. Il déclare regretter sincèrement sa faute et demande à pouvoir la racheter.

 

Le greffier note qu'à l'audience, « il n'a fait aucune déclaration nouvelle susceptible d'atténuer la gravité de sa faute ou pouvant plaider en sa faveur. Il a donné l'impression d'un caractère sans énergie, d'une intelligence au-dessous de la moyenne. »

 

Pour résumer la teneur des pièces du dossier, Édouard Gerbex appartient à la catégorie des « mauvais » soldats. Il fait partie de ceux qui restent réfractaires à toute forme de discipline militaire et qui, de manière coutumière, font preuve d'inertie, de paresse, de mauvaise volonté ou encore de négligence dans l'accomplissement de leur devoir de soldat.

 

En quittant sa compagnie le 8 mars 1916, l'intéressé n'a pas eu conscience de la gravité de son acte qui se situait dans le droit fil de son comportement habituel. Il décide de ne pas remonter au front avec sa compagnie. Il rejoint l'arrière sans mesurer les conséquences de son acte, comme s'il s'était agi pour lui d'échapper à une simple corvée ou à une manœuvre quelconque.

 

À l'unanimité, le soldat Gerbex est condamné à la peine de mort, le chef d’accusation étant l'abandon de poste en présence de l'ennemi commis le 8 mars 1916 sur la route du fort de Souville. Sa culpabilité est également retenue pour avoir « dissipé les armes et effets remis à lui pour le service ». En revanche, le conseil de guerre, toujours à l'unanimité, écarte, sans logique ni raison apparentes, la désertion en présence de l'ennemi.

 

Il est vrai que, dans la mesure où l'abandon de poste en présence de l'ennemi était pleinement caractérisé, la peine de mort qui s'applique à cette infraction suffit pour éliminer ce soldat. Le jour même de la condamnation, le général de Boissoudy ordonne l'exécution de la peine de mort qui eut lieu le lendemain, 3 juin 1916, à 4 h 00, à Saint-Jean-sur-Tourbe dans la Marne.

 

Saint-Jean-sur-Tourbe

 

Même s'il comporte toutes les mentions exigées par les textes militaires sur le déroulement du cérémonial, le procès-verbal d'exécution est succinct. Il ne donne aucun renseignement sur le lieu exact de l'exécution ni sur celui de l'inhumation.

 

Pour en savoir plus sur la fin d'Édouard Gerbex, il faut se reporter aux notes rédigées par l'aumônier qui l'a assisté. L'abbé Henry, aumônier divisionnaire, en fait le récit dans son journal de guerre du 3 janvier 2016 en ces termes : « … Il faut être à 3 heures et demie à Saint-Jean pour l'exécution d'un pauvre type du 149e R.I.. Son crime : « abandon de poste devant l'ennemi » . C'est encore Verdun qui nous vaut cela. Réveil à 2 heures du matin. Départ avec Bonnefous à 2 heures 3/4. Il a plu toute la nuit ; il fait froid, froid de toutes façons.

 

La triste corvée s'est accomplie avec le rite habituel. Le commandant de gendarmerie, le rapporteur sont là à l'heure dite pour le réveil du condamné. C'est un pauvre malheureux, encore un sans famille, classe 1909. Je me suis entretenu avec lui dans le box étroit transformé en prison. Il fut courageux, très courageux. Je lui demande s'il veut voir son avocat : « A quoi bon, il est trop tard ! » « Au revoir les amis ! »  crie-t-il d'une voix ferme à ses compagnons de captivité. « Il faut monter là-dedans », dit-il, en apercevant la voiture, « j'aurais bien été à pied. »

 

L'exécution s'est faite à 100 mètres du village. Le malheureux s'est affaissé comme une masse ; le sergent lui a donné le coup de grâce d'une façon assez maladroite d'ailleurs. Est-il mort sur le coup ? Ce n'est pas sûr ; le médecin affirme qu'il a eu un dernier râle pendant le défilé des troupes.

 

Enterrement au cimetière voisin. Le procureur, un nouveau qui succède à Toussaint évacué, l'avocat, un maréchal des logis du 12e d'Artillerie sont fort émus. Le premier vient du 9e corps où la discipline est beaucoup plus paternelle, dit-il. L'avocat a peine à prendre son parti de n'avoir pu faire échapper son client à la mort ; pour obtenir sa grâce, il a multiplié, mais en vain, toutes les démarches possibles.

 

À noter une attente très désagréable de quelque temps, attente imposée par le capitaine de gendarmerie ; il n'est pas tout à fait l'heure ! La forme, même en cet instant tragique, ne perd jamais ses droits ! »​

 

Après la guerre, la dépouille du condamné fut exhumée du cimetière communal de Saint-Jean-sur-Tourbe. Elle fut transférée au cimetière militaire de la nécropole nationale, édifiée en 1922 à la sortie du village qui regroupe les corps des militaires inhumés dans les différents cimetières du secteur.

 

Sepulture Edouard Gerbex

 

La tombe de cet homme porte le n° 397. La plaque indique son nom suivi de son premier prénom d'état civil, « Edmond » , son régiment, le 149e R.I., ainsi qu'une date erronée. Édouard Gerbex a été fusillé le 3 juin 1916 et non le 3 juin 1915.

 

 Sources :

 

Fiches signalétiques et des services de la fratrie Gerbex lues sur le site des archives départementales de la Haute-Savoie. Les registres de recensement des années 1901 et 1906 de la commune de Reigner ont également été consultés.

 

Dossier individuel du soldat Gerbex figurant dans la base de données des militaires et civils qui furent fusillés durant le 1er conflit mondial sur le site « mémoire des hommes ».

 

La citation à l’ordre de l’armée de la 3e compagnie du 149e R.I. est extraite du dossier du soldat Gerbeix consultable sur le site « mémoire des hommes ».

 

La cellule familiale a été recomposée à partir du site « Généanet ». Plusieurs arbres généalogiques ont dû être visualisés.

 

La photographie de la sépulture du soldat Gerbex a été réalisée par J.M. Laurent.

 

Ce texte a été rédigé par J.P. Poisot auquel j’ai ajouté des éléments concernant la jeunesse du soldat Gerbex et quelques précisions. Qu’il soit remercié pour son travail.

 

Merci également à M. Bordes, à A. Carobbi, à J.M. Laurent, au Service Historiques de la Défense de Vincennes et aux archives départementales de la Haute-Savoie.

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