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149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.
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10 juillet 2020

Georges Joseph Roger de Parseval (1893-1968).

Georges Joseph Roger de Parseval

Années de jeunesse

Originaire du département du Loiret, Roger Georges Joseph de Parseval voit le jour le 13 avril 1893 à Orléans. Il est le fils aîné de Paul Édouard et de Léonie Marie Virginie Escallier. À sa naissance, son père a 31 ans. Il exerce les fonctions de lieutenant au 46e R.I.. Sa mère est âgée de 30 ans.

Les Parseval donnent vie à 5 autres enfants. Georges fête ses neuf ans l’année où son plus jeune frère vient au monde.

Genealogie famille de Parseval

La fiche signalétique et des services de cet homme, consultable sur le site des archives départementales des Vosges, indique un degré d’instruction de niveau 5.

Georges a poursuivi ses études jusqu’au baccalauréat es lettres dont il a obtenu les 2 parties. C’est un jeune homme qui maîtrise bien la langue allemande.

Première formation sous l’uniforme

À l’âge de vingt ans, il est reçu à l’École spéciale militaire par décision ministérielle du 23 septembre1913. Pour prétendre suivre les cours, Georges doit absolument sceller un contrat avec « la grande muette ». Le 28 octobre 1913, il se rend à la mairie d’Épinal pour y signer un engagement volontaire d’une durée de 8 ans. Sa décision est maintenant définitive, il suivra les traces paternelles.

Les premiers enseignements lui sont donnés à partir du 6 novembre 1913. Il fait partie des élèves de la 98e promotion saint-cyrienne dite promotion de la « Croix du drapeau ». Tout comme ses camarades, il va lui falloir travailler dur. À ce moment-là, tous ces futurs officiers sont bien loin de s’imaginer qu’ils ne pourront pas aller au bout de leurs études.

Les évènements internationaux qui imposent à la France la mobilisation générale en août 1914 brisent net la formation de cette promotion.

Au 149e R.I..

Affecté au 149e R.I. le 3 août 1914, Georges de Parseval est nommé sous-lieutenant le 6 août. Il reste au dépôt de Langres jusqu’au 14 août, ce qui lui laisse un peu de temps pour se préparer à ses nouvelles fonctions. Le manque d’expérience doit se faire ressentir. Donner des ordres à des hommes beaucoup plus âgés que soi en début de carrière ne doit pas être aisé.

Ce jour-là, le sous-lieutenant de Parseval part avec un renfort composé de 531 hommes en direction du régiment qui est en Alsace. Tous ces soldats doivent venir combler les pertes subies au cours du baptême du feu qui a eu lieu, cinq jours auparavant, du côté de Wisembach, à proximité de la frontière.

Le 16 août, Georges arrive avec un 1er renfort de 260 combattants à Saint-Blaise-la-Roche. L’église du village s’apprête à sonner les onze coups du matin.

Le colonel Jean Louis Menvielle affecte aussitôt Georges comme chef de section à la 1ère compagnie, sous les ordres du lieutenant Pierre Grüneissen depuis le 10 août.

Au cours des jours suivants, Georges va devoir effectuer de longues et pénibles marches en attendant les évènements d’Abreschviller.

Pour en savoir plus sur cette période, il suffit de cliquer une fois sur la carte suivante.

Carte journee du 21 aout 1914

Le 25 août 1914, Georges est blessé dans le secteur de Thiaville. Aux alentours de 7 h 00, sa section est en train d’exécuter une contre-offensive par bonds de tirailleurs, pour protéger le gros du régiment qui bat en retraite.

Georges est atteint d’une balle qui pénètre à hauteur de l’oreille gauche. Cette balle est ressortie par le côté droit du menton avant de venir traverser le coude droit et finir sa course vers le sol. Ces deux blessures en séton le font évacuer vers l’arrière pour plusieurs mois.

Pour en savoir plus sur cette période, il suffit de cliquer une fois sur la carte suivante.

Carte journee du 25 aout 1914

Ses soins durent jusqu'en décembre 1914. Le 20, le sous-lieutenant de Parseval rejoint temporairement le dépôt du 149e R.I. qu'il quitte dès le 5 janvier 1915 ; il va retrouver le régiment qui combat maintenant dans un secteur sensible du Pas-de-Calais, du côté de Notre-Dame-de-Lorette.

Le 23 avril 1915, il est touché par un éclat d’obus à la tête. Heureusement pour lui, cette blessure n’est pas très grave, il peut conserver ses fonctions.

Nommé lieutenant le 5 mai, Georges de Parseval est de nouveau blessé le 9 mai. Cette fois-ci, un éclat d’obus lui inflige une plaie en séton à la face externe de la cuisse droite alors qu’il entraîne sa section à l’attaque.

Il est amené au poste de secours. La blessure est sérieuse, le jeune officier va devoir être évacué vers l’arrière pour la seconde fois depuis son arrivée au régiment spinalien. Le 8 juin 1915, il est décoré de la croix de guerre avec une citation à l’ordre du C.A. pour l’action qu’il a menée à Aix-Noulette.

Pour en savoir plus sur la journée du 9 mai 1915, il suffit de cliquer une fois sur la carte suivante.

Carte journee du 9 mai 1915

Le 24 juillet 1915, Georges de Parseval quitte le dépôt des convalescents de Rennes. Le 24 août, c’est le retour au dépôt du 149e R.I.. Un nouveau départ pour le front n’est pas envisagé. Il lui faut d‘abord effectuer un stage au centre d’instruction des mitrailleurs à Chaumont où il doit se rendre quatre jours plus tard.

Ses compétences et ses bons résultats lui offrent la possibilité de devenir instructeur aussitôt après la fin des cours. Le lieutenant de Parseval retrouve le dépôt du 149e R.I. le 23 octobre 1915.

Le 3 décembre, il prend le commandement d’une compagnie du 9e bataillon du 149e R.I., un poste qu’il conserve durant plusieurs mois.

Le 24 septembre 1916, il part en renfort, envoyé à la 14e compagnie du dépôt divisionnaire de la 43e D.I..

Le 1er octobre, c’est le retour en 1ère ligne. Georges de Parseval est, dans un premier temps, versé à la 3e compagnie du régiment avant de rejoindre la 1ère compagnie à partir du 13 octobre.

Le 149e R.I. combat dans un secteur mouvementé de la Somme depuis le début du mois de septembre 1916. Le lieutenant obtient sa seconde citation à l’ordre du C.A. le 6 novembre 1916.

Le même jour, il passe à l’état-major du régiment pour y exercer les fonctions de capitaine adjoint au chef de corps. Le grade de capitaine lui est attribué à titre définitif le 3 décembre 1916.

Vingt jours après, le lieutenant-colonel Pineau écrit ceci dans le feuillet du personnel de son subordonné :

« Jeune commandant de compagnie très allant, plein d’énergie, a fait preuve de très belles qualités militaires pendant la période des attaques. Adjoint au chef de corps, montre une assez grande aptitude à ces fonctions. Fera certainement très bien dès qu’il aura l’habitude de la paperasse. »

Le cliché suivant montre le lieutenant-colonel Pineau en présence de Georges de Parseval qui porte le fanion du régiment.

Fanion du 149e R

Paul Francis Pineau quitte le 149e R.I. le 13 mai 1917. Il vient tout juste de passer le commandement au lieutenant-colonel Boigues. Ce jour-là, il fait ses adieux à l’état-major du régiment devant l’entrée du château Belleau ; le capitaine de Parseval est présent.

Devant le chateau Belleau

En juin 1917, Georges est photographié dans le Soissonnais au P.C. de la sablière du bois Marcon avec deux de ses camarades non identifiés.

Au P

Le 29 septembre 1917, c’est au tour du colonel Boigues de l’évaluer. Voici ce qu’il note : « Très intelligent, très bien élevé, ayant de grandes qualités de jugement et de méthode, la capitaine de Parseval est un adjoint précieux pour un chef de corps. Son esprit de décision, sa grande autorité et son zèle le classent comme officier parmi les meilleurs. A tout ce qu’il faut pour un très brillant avenir.»

Le 23 octobre 1917, l’attaque dite de la Malmaison est lancée. Le capitaine de Parseval occupe toujours sa charge de capitaine adjoint. Il gagne sa 3e citation à l’ordre du C.A. au cours de ces évènements.

Georges de Parseval quitte le 149e R.I. à la mi-février 1918.

Avant l’armistice

Durant les six semaines qui suivent, il assiste aux cours du centre d’état-major de Senlis. Le capitaine de Parseval y montre beaucoup d’application sans être payé en retour.

Le 1er avril, il entre au C.I.D. 43 après une interruption de son stage au C.E.M. de Senlis. Le capitaine est ensuite détaché à l’E.M. de l’I.D. 43 en attendant de se présenter au C.E.M. de Melun à partir du 27 mai 1918. À sa sortie de l’école d’état-major, il retrouve son poste à l’E.M. de l’I.D. 43 qui se trouve être en pleine bataille. Cette division est en train d’attaquer la puissante position Hunding en Champagne. Georges apprend la mort de son frère Alexandre, un tout jeune capitaine âgé de 22 ans qui servait au 149e R.I.. Georges et Alexandre se sont longtemps côtoyés dans cette unité.

Pour en savoir plus sur le capitaine Alexandre de Parseval, il suffit de cliquer une fois sur la carte suivante.

Alexandre de Parseval

Les années après guerre

Le 5 janvier 1919, le capitaine de Parseval est nommé adjoint à l’administrateur supérieur de Wiesbaden. Il se trouve de nouveau sous les ordres du lieutenant-colonel Pineau.

Le 31 mai, Georges retourne à l’école spéciale militaire. Le lieutenant-colonel qui commande le groupe rédige le petit texte suivant dans son feuillet individuel de campagne : « Nature ouverte et sympathique. Intelligence vive, bien équilibrée et bien orientée. Possède une bonne instruction générale et une instruction militaire. A travaillé avec intérêt et régularité. Vigoureux, tenue et éducation absolument irréprochables. A obtenu la mention bien. »

Le 9 octobre 1919, il rejoint son ancien régiment du temps de guerre pour y prendre le commandement d’une compagnie durant deux mois. Le 9 décembre, il quitte le 149e R.I. pour aller à l’E.M. de la 13e D.I., division sœur de la 43e D.I. qui forme, avec elle, le 21e C.A..

Georges de Parseval est mis à la disposition du général commandant en chef des armées d’Orient, suite à une décision ministérielle prise le 19 février 1920.

Le 18 mars, peu de temps avant de s’embarquer pour la Turquie, il épouse Louise Élodie Gaze à Sablon, une petite commune iséroise.

Le 26 mars 1920, Georges est employé au 2e bureau de l’état-major du corps d’occupation de Constantinople, affecté pour ordre au 45e R.I.. En mai 1920, il est désigné pour occuper un poste à l’état-major particulier d’infanterie avant d’être muté à l’état-major du C.O.C. le 1er octobre 1920.

Constantinople

Le capitaine de Parseval est rapatrié le 9 septembre 1921. Bénéficiant d’une permission de 114 jours, il se rend d’abord à Paris avant d’aller à Sablon.

Une décision ministérielle en date du 9 janvier 1922 l’affecte au 172e R.I., une unité qui prend part à l’occupation de la Rhénanie ; il y est affecté jusqu’à la dissolution du régiment qui a lieu au mois d’avril 1923.

De retour en France, Georges est muté au 25e B.C.A.. Il fait un stage à l’école normale de gymnastique et d’escrime de Joinville du 16 avril et le 28 juillet 1923 avant de retourner au 25e B.C.A..

25e B

L’activité sportive intense qu’il subit au cours de ce stage réveille probablement les vieilles blessures de guerre. Georges est proposé pour l’obtention d’une pension temporaire de 15 %; la raison en est un reliquat d’une plaie en séton au coude droit et un reliquat d’une transfixion du plancher buccal par balle. Cette décision est prise par la commission de réforme de Nice en date du 15 octobre 1924.

Le 29 août 1925, il traverse la méditerranée à destination du Maroc. Le 2 septembre, il est à Casablanca pour y occuper un poste à l’E.M. de la 6e brigade. Sa présence sur le sol africain est brève. Le 21 novembre 1925, il est de retour sur l’hexagone pour rejoindre le dépôt du 25e B.C.A. à Menton.

Le capitaine de Parseval prend ensuite le commandement des postes d’hiver et des écoles de ski du 15e C.A., à partir du 16 décembre 1925. Le 9 mars 1926, victime d’un accident de montagne, il se fait une fracture du péroné gauche doublée d’une entorse tibio-tarsienne. Guéri après plus de 4 mois de soins et de convalescence, il est envoyé au 31e B.C.P. à compter du  23 juillet 1926. Le 10 août, il occupe les fonctions d’adjoint au chef de corps, un poste qu’il maîtrise bien.

Vers de plus hautes fonctions

Poussé par ses supérieurs, il est reçu à l’École de guerre. Georges de Parseval doit d’abord effectuer toute une série de stages avant de pouvoir suivre la formation théorique.

Il va à l’école d’application d’artillerie du 13 au 31 mars 1928, au centre de transmission de Versailles du 1er au 15 avril 1928, au 506e régiment de chars de combat du 15 au 30 avril 1928, dans l’aviation du 1er au 31 mai 1928, au 4e régiment d’artillerie divisionnaire du 15 juin 1928 au 15 août 1928 et pour finir au 11e régiment de dragons du 16 août 1928 au 30 septembre 1928.

Le 28 septembre 1928, la commission spéciale de Colmar le propose pour une pension permanente de 15 % pour ses séquelles de blessure de guerre .

Les cours de l’École supérieure de guerre durent du 1er novembre 1928 au 31 octobre 1930. Georges obtient son brevet d’état-major.

Diplôme en poche, il est mis à la disposition du commandant supérieur des troupes du Levant.

Le 14 novembre 1930, Georges de Parseval est affecté à l’état-major des troupes du Levant en tant que stagiaire, puis à l’état-major du commandement des troupes du territoire de Damas, du Djebel-Druze et du Hauran.

Du 15 octobre 1931 au 15 décembre 1931, le capitaine de Parseval accomplit un stage au 39e R.A.R. à Rayak, une petite ville libanaise située à 62 km de Beyrouth, en vue d’obtenir son brevet d’observateur en avion.

Rayak

Le 15 janvier 1932, il est nommé chef d’état-major du commandement des troupes des territoires de l’Euphrate. Le 29 octobre 1932, il est cité à l’ordre de la division du Levant.

Il quitte les troupes du Levant pour convenance personnelle avant la fin de son temps de séjour. Le 22 février 1933, le capitaine de Parseval est muté à l’état-major de la 16e région militaire de Montpellier après avoir profité de son congé de fin de campagne.

Promu au grade de chef de bataillon le 14 décembre 1933, il est envoyé au 99e régiment d’infanterie alpine à Modane à partir du 25 mai 1934. Georges de Parseval est mis à la tête du 4e bataillon de ce régiment pour y effectuer son premier temps de troupe en tant que commandant. Suite à une réorganisation, ce bataillon est renommé 71e bataillon alpin de forteresse à partir du 16 octobre 1935.

Son temps de commandement s’achève le 9 août 1936. Le chef de bataillon de Parseval est ensuite affecté à l’état-major du gouvernement militaire de Lyon et de la 14e région militaire où il est fait officier de la Légion d’honneur le 13 décembre 1938.

Le 27 août 1939, il passe à l’état-major du 1er corps d’armée avec lequel il fait la campagne de France à partir du 2 septembre 1939. Le 1er juillet 1940, il est cité à l’ordre de la division.

Le 7 juillet, Georges occupe un poste à l’état-major de la 17e région militaire à Toulouse. Le 16 octobre, il passe à l’état-major du général commandant supérieur des troupes du Maroc.

Promu au grade de lieutenant-colonel le 25 mars 1941, il est envoyé au 8e régiment de tirailleurs marocains le 30 août. Le 25 février 1942, il est affecté au 4e régiment de tirailleurs marocains.

Le 18 janvier 1943, Georges de Parseval reçoit le commandement du 3e régiment de tirailleurs marocains, un régiment qui vient tout juste d’être reconstitué à partir de compagnies des 2e, 4e et 6e régiments de tirailleurs marocains.

Il est promu au grade de colonel le 25 septembre 1943. Le 12 novembre 1943, il est nommé chef d’état-major de la division de Casablanca.

Le colonel de Parseval est admis à la retraite le 16 mars 1946. Il est nommé général de brigade dans la section de réserve le 1er juillet 1946.

Le 6 février 1950, il est fait commandeur de la Légion d’honneur.

Son épouse Louise Élodie Gaze décède en 1963. Il se remarie la même année avec Sidonie Rose Marie Mazières.

Roger Georges Joseph de Parseval décède le 29 juillet 1968 à l’hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne de Toulon.

Les decorations du général Georges de Parseval

Décorations obtenues :

Croix de guerre avec 3 étoiles de vermeil.

Citation à l’ordre du 21e C.A. n° 48 du 8 juin 1915 :

« Officier plein d’allant, a entraîné sa section à l’attaque des tranchées allemandes au cours du combat de Lorette le 9 mai. Blessé au cours de cette opération (2e blessure). »

Citation à l’ordre du 21e C.A. n° 119 du 6 novembre 1916 :

« Jeune commandant de compagnie plein d’allant et de bravoure, déjà blessé 3 fois. Du 16 au 21 octobre 1916, a grandement contribué à la mainmise sur un point d’appui et à l’établissement de notre première ligne au contact de l’ennemi. En a assuré, par son énergie l’organisation et la conservation. »

Citation à l’ordre du 21e C.A. n° 175 du 8 novembre 1917 :

« A assuré avec un zèle et un dévouement de tous les instants, aux côtés du chef de corps, l’organisation de l’attaque du 25 octobre 1917, dont il a contribué à achever le plein succès par son intelligente initiative.»

Citations obtenues après le 1er conflit mondial :

Cité à l’ordre de la division sans attribution de la croix de guerre. (O.G. n° 200/A du 29 octobre 1932 du général commandant supérieur des troupes du Levant).

« A, au cours d’une période d’opérations difficiles, témoigné de jour comme de nuit, d’une inlassable activité et d’une compétence éclairée dans la préparation de la mise en route des renforts. »

Croix de guerre 1939-1940 avec une étoile de vermeil.

Citation à l’ordre du C.A. n° 65 en date du 1er juillet 1940 :

« Chef du 4e bureau du C.A. depuis le début de la campagne, y a fait preuve des plus belles qualités militaires, par son activité inlassable, son esprit d’organisation et sa constante initiative devant les évènements imprévus, est parvenu au prix des plus grandes difficultés dans les moments de crise, à dominer la situation et à assurer le fonctionnement de tous les services du C.A.. S’est particulièrement distingué au cours des opérations de la VIIe Armée du 5 au 24 juin 1940 en réglant avec maîtrise le transport d’éléments avancés au cours d’un repli de près de 400 kilomètres. » (Citation non homologuée).

Chevalier de la Légion d’honneur  (J.O. du 3 mars 1921) :

« Brillant officier qui a fait toute la guerre au front et qui s’est toujours fait remarquer par son allant, sa bravoure sa ténacité et son énergie (3 blessures, 3 citations). »

Officier de la Légion d’honneur le 13 décembre 1938.

Commandeur de la Légion d’honneur le 6 février 1950 (J.O. du 17 février 1950).

Autres décorations :

Médaille commémorative française de la Grande Guerre

Médaille interalliée de la victoire

Médaille de la paix du Maroc

Médaille commémorative Syrie-Cilicie

Grand officier du Ouissam alaouite chérifien (Dahir du 27 août 1950)

Roger de Parseval n’a pas eu de descendance.

Pour visualiser la généalogie de cet officier, il suffit de cliquer une fois sur l’image suivante.

Geneanet

Pour prendre connaissance de la généalogie de la famille de Parseval, il suffit de cliquer une fois sur l’image suivante.

Les Parseval et leurs alliances - genealogie et souvenirs de famille

Sources :

Dossier individuel consulté au Service Historique de la Défense de Vincennes.

Les portraits du général de Parseval sont extraits de ce dossier.

La carte du Liban et la photographie du terrain d’aviation de Rayak ont été trouvées sur le site Wikipédia.

Les cartes de Constantinople et de la région de Nice proviennent du site « Gallica » propriété de la B.N.F..

Un grand merci à M. Bordes, à A. Carrobi, à M. Porcher, à la famille de Parseval, aux archives départementales des Vosges, du Loiret, de l’Indre, de l’Oise, de l’Yonne et au Service Historique de la Défense de Vincennes. 

Commentaires
E
Bravo à monsieur Delavois pour cette étude particulièrement poussée.<br /> <br /> Philippe de Parseval<br /> <br /> CES (h), promo Bir Hakeim (61-63)
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