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149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.
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27 janvier 2014

Paul Bloch (1887-1918).

Paul_Bloch

Paul Isaac Bloch est un Spinalien né le 17 avril 1887 au domicile de ses parents, situé dans la rue de l’Hôtel de Ville. Son père est un représentant de commune et se prénomme Léon. Sa mère, Reine Fanny Chiche, n’exerce pas de profession.

 Paul signe un engagement volontaire de 4 ans dans un centre de recrutement parisien, à l’âge de 19 ans.

 Le 15 août 1906, il franchit le portail de la caserne du 23e R.I., un régiment qui se trouve dans la ville de Bourg. Paul Bloch est nommé caporal le 20 février 1907, puis sergent le 28 septembre 1907, puis sergent-fourrier le 18 juillet 1908.

Rengagé pour une durée d’un an le 17 juin 1909 à compter du 17 juin 1910, le sergent Bloch reçoit une affectation pour intégrer le 149e R.I., un des régiments qui se trouvent dans sa ville natale.

Il ne souhaite pas renouveler son contrat avec l’armée lorsque celui-ci arrive à échéance. C’est donc un retour à la vie civile où il va devoir exercer un emploi dans le secteur industriel.

Lorsque la guerre éclate contre l’Allemagne, c’est un tout jeune réserviste. Il est rappelé le 2 août 1914, mais ce n’est que deux jours plus tard qu’il retrouve son uniforme de sergent. Cette fois-ci, il est sous-officier affecté au régiment de réserve du 149e R.I., le 349e R.I..

 Le 14 mars 1915, il est blessé à Badonviller, une petite commune qui se trouve située dans le département de la Meurthe-et-Moselle. Après plusieurs semaines de soins et de convalescence, il rejoint le 149e R.I. le 21 juin 1915. Ce régiment se trouve alors sur le front de l’Artois.

Paul est nommé sous-lieutenant, à titre temporaire, à la 9e compagnie du 149e R.I. le 19 octobre 1915. Le 12 février 1916, il passe à la 12e compagnie peu de temps avant que son régiment ne soit engagé dans le secteur de Verdun. Le 4 juillet 1916, il est à la 10e compagnie. Le 13 décembre 1916, il retrouve la 9e compagnie.

Le sous-lieutenant Bloch est considéré par ses supérieurs comme étant un très bon chef de section. Celui-ci possède une grande endurance et le sang-froid nécessaire à la bonne conduite des hommes qui lui sont confiés au cours des attaques. De caractère sensible, il a encore besoin d’être guidé par un chef qui a une influence morale très forte sur lui.

Le 18 mai 1917, il est sous-lieutenant de réserve à titre définitif, cette décision prend effet à compter du 1er mai. Il passe lieutenant de réserve le 19 octobre 1917.

Très fatigué, Paul Bloch intègre le C.I.D. à la fin du mois de septembre 1917. Le Centre d'Instruction Divisionnaire est placé en arrière du front. Il permet à la division d'entraîner des hommes revenant de blessure, de maladie ou de jeunes recrues avant qu'ils n'aillent compléter les pertes des unités au front.

Paul Bloch ne participe donc pas à l'attaque de la Malmaison du 23 octobre 1917. Il réintègre son régiment le 12 mars 1918 pour être affecté à la 1ère compagnie.

Le 28 mai 1918, il trouve la mort au cours d’un combat qui a lieu dans le secteur d’Arcy-Sainte-Restitue. Paul Bloch est tué d’une balle reçue dans la région du cœur à l’âge de 31 ans.

Le lieutenant Bloch est inhumé par les soins du groupe de brancardiers de la 43e D.I. au cimetière civil de Courcy.

Lieu de sépulture actuelle inconnu.

Citation à l’ordre du régiment n° 204 en date du 22 novembre 1915 :

« Le 25 septembre 1915 devant Angres, a entraîné brillamment sa section au-devant d’une contre-attaque allemande qui fut repoussée. A été blessé au cours du combat. Sous-officier très brave et très énergique.

Citation à l’ordre de la 85e Brigade n° 45 en date du 10 mai 1916 :

«  Le 31 mars 1916, la section ayant été réduite de moitié par un violent bombardement et étant dans la menace d’une attaque allemande, a su donner confiance à ses hommes et a obtenu le meilleur rendement. »

Citation à l’ordre de la 43e D.I. n° 155  en date du 10 septembre 1916 :

« Officier grenadier du bataillon, a admirablement entraîné ses grenadiers d’élite, à l’assaut du 4 septembre. A déjà été cité 2 fois. »

Citation à l’ordre de la 43e D.I. n° 229  en date du 3 juillet 1917 :

«  À peine dégagé d’un abri effondré par éclatement d’un obus de gros calibre tuant 16 hommes et en blessant 5 grièvement, à montré le plus bel exemple d’énergie et de mépris du danger en donnant les premiers soins aux blessés et en aidant à leur transport sous un intense bombardement. Officier grenadier, au front depuis le début de la campagne, blessé une fois, déjà 3 fois cité. »

Sources :

Dossier individuel consulté au Service Historique de la Défense de Vincennes.

Un grand merci à M. Bordes, à A. Carobbi à M. Porcher et au Service Historique de la Défense de Vincennes.

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