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149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.
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28 août 2012

Raymond Bonnefous (1893-1979).

                   Raymond_Bonnefous

Un très chaleureux merci à N. Bauer pour son autorisation de publier ici cette petite note biographique concernant son grand-père le médecin sous-aide major Raymond Bonnefous.

Raymond Bonnefous vit le jour le 8 mai 1893 à Rodez. Il est le fils de Louis et de Jeanne Thédenat. Son père exerçait la profession de chirurgien. Raymond fait ses études secondaires au lycée de Rodez, puis il entreprend des études de médecine à Toulouse. À la mobilisation, ce jeune homme de 21 ans est en deuxième année de faculté.

Après avoir fait ses classes à la 16e section d’infirmiers à Perpignan, Raymond Bonnefous est détaché le 17 septembre à l’hôpital temporaire 21 puis à l’hôpital temporaire 30 de Rodez, en tant qu’infirmier de visite. Nommé médecin auxiliaire le 20 juin 1915, il intègre le 6 juillet le G.B.D. de la 43e D.I. qui se trouve alors en Artois. Il reste au G.B.D. jusqu’au 3 janvier 1918, date à laquelle il est nommé au 149e R.I..

Il quittera ce régiment le 28 décembre de cette même année avec le grade d’aide-major. Après la guerre, c’est la reprise des études de médecine, Raymond Bonnefous obtient son doctorat en 1925. Chirurgien, il se lance parallèlement dans une carrière politique : élu maire de Rodez en 1935, il sera sénateur de l’Aveyron de 1946 à 1971 et président du Conseil Général de 1949 à 1976. Il disparaît le 5 juillet 1979. 

Citations : 

À l’ordre de la division, avril 1916 : « Chargé d’évacuer les blessés d’un village dans le voisinage immédiat de la ligne ennemie, a pendant deux nuits consécutives fouillé maisons et caves et enlevé ceux qu’il a trouvés au milieu des plus grandes difficultés. S’est déjà signalé maintes fois au cours de la campagne. » Croix de guerre. 

À l’ordre de la division, le 13 août 1917 : « Médecin auxiliaire d’un grand dévouement et d’une remarquable bravoure. Chargé des évacuations, n’hésite jamais à se rendre au premier appel quels que soient les dangers à courir. À donné, en particulier les 12 et 19 juin un magnifique exemple de mépris du danger en venant procéder sous des rafales d’une grande violence, aux positions des batteries mêmes, à l’enlèvement d’officiers grièvement blessés, dont un doit, pour une large part, la vie à la rapidité de son évacuation. » 

À l’ordre de l’armée, mai 1918 : « Médecin sous-aide major Bonnefous. D’un dévouement inlassable, d’un courage au-dessus de tout éloge, est allé à différentes reprises au cours des combats des 28 et 29 mai 1918, donner des soins et ramasser des blessés même en avant de la ligne. À ramené dans nos lignes le corps d’un officier. À montré pendant ces opérations, sous un feu violent de mitrailleuses, le plus bel esprit d’abnégation et une grande bravoure. Donne à tous les hommes, dans les endroits les plus exposés, le réconfort de sa présence. » Croix de guerre avec palme. 

À l’ordre de la division, 15 juillet 1918 : « Médecin d’un dévouement remarquable. Fait preuve en toutes circonstances d’une bravoure, d’une abnégation et d’un esprit de sacrifice hors pair. Se porte constamment au secours des blessés quelle que soit la force du bombardement. »

À l’ordre de l’armée : Médecin sous-aide major d’une bravoure à toute épreuve. Dans la période du 2 au 4 octobre 1918, sur un terrain battu par le tir incessant des mitrailleuses allemandes, est allé panser et relever les blessés de son bataillon et d’un bataillon voisin, jusque dans les fils de fer de l’ennemi. Détaché lors de l’attaque de la ligne Hunding dans un Bataillon de Chasseurs, y a montré le même mépris du danger et a fait l’admiration de tous par son superbe courage. Cinq citations, dont une à l’Armée. » Croix de guerre avec palme. Nommé aide-major de 2e classe. 

Raymond Bonnefous a obtenu la Légion d'honneur en 1921.

Sources : 

Toutes les informations présentées dans cette petite notice m’ont été données par N. Bauer, la petite-fille de Raymond Bonnefous. 

L’histoire de Raymond Bonnefous durant la Grande Guerre peut se lire dans le roman de Nathalie Bauer « Des garçons d’avenir » publié en 2011 aux Editions Philippe Rey. 

                                                  Des_gar_ons_d_avenir__couverture__

Pour en savoir plus sur la carrière politique de Raymond Bonnefous, il suffit de cliquer une fois sur les deux images suivantes. 

Assembl_e_nationale

S_nat

Un grand merci à N. Bauer, à M. Bordes et à M. Clément qui intervient régulièrement sur le forum du site « Pages 14-18 ».

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