Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.
Archives
23 octobre 2010

"Et le temps, à nous, est compté."

                    Montage_Alfred_Marquand

Il y a parfois des évènements heureux… Un livre qui évoque le 149e R.I. pendant les combats de Verdun, de la Somme, de la Champagne et de l’Aisne pour la période de mars 1916 à février 1918 va bientôt être publié C’est du très rare.  Que dis-je ! C’est de l’inédit…

 « Et le temps, à nous, est compté. » Lettres de guerre d’Albert Marquand (1914-1919), est présenté et annoté par Francis Barbe, avec une postface du général André Bach, ancien chef du service historique de l’armée de terre.

 

Quelques éléments biographiques:

Albert Marquand est né à Troyes, le 13 décembre 1895. Sa famille s'installe dans l'Ardèche à Aubenas, lorsqu'il a 3 ans, pour exploiter une librairie. Il fait ses études à l'E.P.S. d'Aubenas. Appelé à 19 ans à Digne (3e R.I.), il monte au front au printemps 1915 pour le terrible combat de la Gruerie, incorporé dans le régiment de sa région le 55e R.I.. 

Blessé, il repart au front puis est évacué pour maladie. Après une convalescence, il est incorporé au 149e R.I. avec qui il fait campagne pendant 2 ans. Par la suite, sa culture et son savoir lui permettent de passer au 8e Génie, puis au service des interprètes à l'Armistice.

Libéré des obligations militaires, Albert Marquand reprend son activité de libraire avant de s'expatrier à Sedan toujours dans la même profession. Il mourra jeune, peut-être à cause de son exposition aux gaz de combat.

Présentation du livre par l’auteur :

Couverture_livre_d_Albert_Marquand«  Et le temps, en ce moment, à nous est compté. » C’est ce qu’écrit le sergent du 55e R.I. Marius Guilhon à sa famille à Saint-Jean-le-Centenier, le 28 juin 1915. Deux jours après, il trouve la mort dans le bois de la Gruerie. À ces côtés, Albert Marquand, originaire d’Aubenas en Ardèche et caporal dans le même régiment, est blessé. Au front depuis une dizaine de jours, le jeune homme de 19 ans comprend au cours de ce baptême du feu toute l’horreur de cette guerre, et la fragilité de la vie humaine dans cet enfer de feu et de fer. Depuis la mobilisation, en août 1914 jusqu’à son retour à la vie civile en 1919, Albert Marquand va entretenir avec sa famille une importante correspondance. Parti comme beaucoup confiant et patriote, il va peu à peu déchanter en découvrant la réalité de la vie au front. Comptant deux années et demie au front, il ne va pas manier la langue de bois pour dire son quotidien à ses proches qui, à l’arrière, n’en soupçonne pas les difficultés. Comme il l’écrit, «  une fois dans l’engrenage, on est bien pris. » Dans la tranchée, la mort, imprévisible, guette… Avec des mots pleins de force, il dit sa peur, sa volonté d’échapper à la tourmente, et apporte ainsi un témoignage sincère et de premier ordre sur la Grande Guerre et pour tenter de comprendre comment des millions de soldats ont-ils pu tenir ?

 Pour tous ceux qui sont intéressés par les témoignages, souvenirs ou correspondances d’anciens combattants de la Grande Guerre et qui souhaitent commander cet ouvrage, voici le bulletin de souscription.

 

Bon_de_souscription_1_149e_RI

 

Un grand merci à Francis Barbe et à Tristan de Chomereau.

Commentaires
149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.
Visiteurs
Depuis la création 834 907
Newsletter
41 abonnés
149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.