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149e R.I., un régiment spinalien dans la Grande Guerre.
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23 avril 2010

Les citations du régiment.

                Citations_149e_R

Un très grand merci à Joël Huret pour la photo qui se trouve sur le montage. Ce cliché inédit, représente le lieutenant Husson qui se trouve derrière le drapeau, accompagné d’une délégation du 149e R.I. à l’occasion d’une revue du 14 juillet 1917 à Vincennes.

Durant le conflit, le 149e R.I. a obtenu les citations suivantes : 

Citation à l’ordre n° 16 de la 9e Armée en date du 30 novembre 1914.

« Le général commandant la 9e Armée cite à l’ordre de l’Armée le 149e Régiment d’Infanterie, qui, après s’être emparé du village de Souain, dans la nuit du 13 au 14 septembre, a dû l’abandonner, à la suite d’un violent bombardement dans la matinée du 14, s’en est emparé de nouveau dans la soirée du 15 et depuis ce temps s’y maintient et en assure la possession malgré toutes les attaques d’infanterie qu’il a eu à repousser et le bombardement d’une extrême violence qu’il n’a cessé de subir. Ce régiment a, en particulier, le 19 septembre, repoussé une attaque d’une brigade allemande qui avait réussi à pénétrer dans la partie est du village en infligeant à l’ennemi de grosses pertes et en faisant 160 prisonniers. Il a su, par sa ténacité et sa remarquable endurance, non seulement se maintenir dans le village à peu près complètement détruit, mais prendre pied dans les tranchées au nord de la localité, assurant ainsi à l’armée ce point d’appui important, objet des attaques incessantes de l’adversaire. »

Signé : Foch.  

 

Citation à l’ordre n° 304 du 35e C.A. en date du 8 octobre 1916.

«  Dans la période du 3 au 22 septembre 1916, a pris d’assaut un village puissamment fortifié, enlevé la 2e ligne ennemie et conquis deux kilomètres de terrain. S’est accroché au terrain avec une remarquable ténacité et l’a organisé ; a brisé toutes les contre-attaques ennemies malgré de violentes réactions de l’artillerie allemande, a recommencé de nouvelles attaques de lui-même, sans ordres, bien que l’objectif a lui assigner ait déjà été conquis. continué, sa progression gagnant encore 900 m et ne s’arrêtant qu’à bout de forces devant un centre de résistance fortement organisé. »  

Signé : Jacquot.

 

Citation à l’ordre n° 529 de la 6e Armée en date du 13 novembre 1917.  

« Régiment d’avant-garde, ayant un long passé de gloire. Sous les ordres du colonel Boigues, s’est distingué une fois de plus le 23 octobre 1917, en s’emparant dans un élan irrésistible de positions puissamment organisées sur plus de trois kilomètres de profondeur. Malgré de lourdes pertes en officiers a mené le combat jusqu’au bout avec la même ardeur, la même cohésion, brisant toutes les résistances et atteignant tous les objectifs assignés. À fait 700 prisonniers et capturé 19 canons dont 10 lourds, 54 mitrailleuses et une grande quantité de matériel. »  

Signé : de Maistre.

 

Citation à l’ordre de la 6e Armée en juin 1918.

«  Amené en camions dans un secteur qui venait d’être rompu par l’ennemi a, sous les ordres du lieutenant-colonel Vivier, été engagé aussitôt débarqué. Puis, pendant 8 jours et sept nuits, s’est battu sans arrêt, sans aucune défaillance et a ainsi contribué à briser la progression d’un ennemi supérieur en nombre. Conduit par un chef énergique qui n’a cessé de maintenir son poste de commandement aux endroits les plus exposés, a entraîné par un corps d’officiers d’élite, dont les lourdes pertes montrent l’héroïque dévouement, a su, non seulement tenir dans les situations les plus critiques, mais rétablir le front par ses contre-attaques. En particulier a reconquis des batteries françaises momentanément abandonnées. »  

Signé : ?

 

Citation à l’ordre de la 4e Armée en 1918.

« Régiment solide comme le roc, fidèle à sa devise « Résiste et mord », témoigne en toutes circonstances de l’ardeur qui l’anime, montrant autant de ferme opiniâtreté dans la résistance que la fougue dans l’offensive. Le 15 juillet 1918, sous le commandement du lieutenant-colonel Vivier, soumis à un bombardement d’une violence inouïe, a repoussé des attaques répétées, appuyées par des chars d’assaut. À maintenu l’intégrité de ses positions, dissociant les vagues ennemies, contre-attaquant sans relâche, ramenant des prisonniers et du matériel, et dominé un ennemi supérieur en nombre. »  

Signé : Henri Gouraud

 

Citation à l’ordre de la 4e Armée en 1918.  

« Pendant trois jours de bataille en Champagne, du 26 au 29 septembre 1918, a, dans un élan superbe, avec une volonté irrésistible, percé les lignes allemandes, réalisant une avance de plus de huit kilomètres. Le 26, sous l’impulsion méthodique de son chef, le lieutenant-colonel Vivier, a brisé l’une après l’autre, toutes les résistances que lui opposait successivement l’ennemi dans les différentes lignes d’une position formidablement organisée. Puis, le 27 et le 28, poussant de l’avant, s’engageant à fond, sans la moindre hésitation, a couvert le flanc de la division en flèche de plus de 3 kilomètres, résistant héroïquement à toutes les contre-attaques, a permis de maintenir toute l’avance réalisée. Au cours de ces trois journées, a capturé plus de 700 prisonniers, dont 15 officiers, parmi lesquels un chef de bataillon pris 14 canons de gros calibres ou de 77, de nombreux Minenwerfer, plus de 200 mitrailleuses, des dépôts importants de munitions et un matériel considérable. »

Signé : Henri Gouraud

 

Un grand merci à J. Huret et à C. Terrasson.

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